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Parmi les 200 exposants installés tout le week-end à la foire de Digoin, Julien et Roger Anschveiller font dans l’horloge comtoise.
Situé à l’entrée de la foire, le stand ne passe pas inaperçu. 350 ans après le premier modèle des frères Mayet, l’horloge comtoise continue de susciter curiosité et admiration. Ils ne sont plus qu’une vingtaine dans le pays à proposer encore ce produit made in France. Parmi eux, les frères Anschveiller venus… de Franche-Comté bien sûr. Julien et Roger ont hérité de la boutique familiale. Depuis trente ans, les frangins en ont vendu de l’horloge Comtoise. Si l’âge d’or semble révolu, la « Comtoise », comme on la surnomme, trouve toujours sa clientèle. « C’est un produit qui ne s’est jamais démodé, confirme Julien. Même s’il y a des hauts et des bas, ça existera toujours ».
Indémodable et inusable
Vitrine du savoir-faire français, l’horloge comtoise a évolué au fil des siècles. « Si le mécanisme est resté le même, les boiseries s’adaptent à leur époque, explique le vendeur. Aujourd’hui, on trouve par exemple des horloges en pin blanc qui donne un aspect plus moderne ». La multiplication des modèles permet également d’attirer une nouvelle clientèle. « Nous vendons surtout à des retraités mais aussi à des jeunes qui ont connu ça chez leurs grands-parents. Ce qui donne envie d’acheter une Comtoise, c’est la nostalgie », ajoute Julien Anschveiller. Avec des prix allant de 900 € à 3 000 € en cette période de déstockage, cette horloge de précision devrait encore séduire. D’autant que, comme le signale l’exposant, « une Comtoise, c’est inusable. Normalement, on l’a à vie ».
Pratique. La foire se poursuit aujourd’hui et demain de 10 h à 19 h. Entrée gratuite.
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