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Le virus horloger, lorsqu’on l’attrape, ne laisse jamais indemne. Il s’agit d’une affection – le mot s’y prête particulièrement – qui, une fois attrapée, n’a de cesse de progresser et de se nicher dans le mental. Ainsi le novice, soudainement contaminé, n’est jamais mal à l’aise face au connaisseur patenté, tant cette passion appelle à la communion. Du plus atteint au simple posifif, ils parleront ensemble de leurs maux communs et des complications (mécaniques) qui les guettent: poussées de fièvre acheteuse, syndrômes post traumatiques, yeux qui se consument… Aucun vaccin n’a encore été découvert. Quant à la source de transmission, si diverse, il se peut qu’elle se niche également dans ces simples lignes.
PS: tentant de trouver une image pour illustrer ce post, bloghorloger.ch tombe sur ce succulent article de chronomania signé par un certain jojo. Comme quoi, les grands esprits (atteints) se rencontrent…
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