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Tiens, c’est un peu inattendu : Burberry sait faire des belles montres !
Après des années de griffe sous licence, la maison-mère du trench-coat vire sa cuti et vient voir en Suisse si le bonheur est dans la watch valley… Démonstration avec la nouvelle collection The Britain…
••• Le nom de The Britain est à lui seul tout un programme : la marque qui se veut la plus britannique du monde avait besoin de ce référent national(iste) pour ne pas perdre son âme avec une montre 100 % suisse et 100 % - la partie invisible - anglaise. Laissons la parole à Christopher Bailey, le directeur de création de Burberry. En langue d’artiste, ça donne : “The Britain représente toutes les idées défendues aujourd’hui par Burberry en tant que marque fondée sur le design, l’innovation et la fonction. Le design est dans le détail : toute l’inspiration est puisée dans le trench-coat Burberry iconique, des boucles D-rings aux cadrans de couleur trench, sans oublier les vis résistantes qui maintiennent le boîtier et protègent le mouvement contre les éléments. À l’origine de tout est cette pièce iconique et intemporelle, fruit de notre héritage et fondement de la marque »…
••• On va essayer de traduire. Le boîtier (publiée hier de profil par Business Montres, 1er octobre) est effectivement iconique. Il rappellera à ceux qui ont de la culture horlogère quelques célèbres boîtiers des années 1970, mais cette touche vintage est équilibrée par un sens très contemporain des volumes. Les détails esthétiques (la boucle, les vis, les finitions, les mouvements puisqu’il y en aura plusieurs, tous suisses) n’ont évidemment rien qui évoquent directement un trench-coat, mais ils s’inscrivent dans cette inspiration des objets légendaires de notre quotidien. On peut vérifier cette inspiration dans les autres images publiées par Business Montres, de la Britannia du 18 juin dernier au cadran du 28 septembre, en passant par la campagne de pub du 26 septembre…
••• Tout a été soigneusement choisi pour créer, avec cette The Britain, une nouvelle icône de poignet, capable de passer le cap des années sans rien perdre de son identité et capable de poser les fondations d’une vraie identité horlogère. Toutes proportions gardées, on pense forcément ici au lancement de la J12 par Chanel, une montre qui ouvrait à la marque les portes de l’horlogerie suisse. À suivre… |