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ZENITH : Felix Baumgartner plus fort qu’Edmund Hillary ?
 
Le 16-10-2012
de Business Montres & Joaillerie

À moins d’avoir hiberné jusqu’à ce matin, plus aucun humain ne peut ignorer l’exploit de Felix Baumgartner, le parachutiste de l’espace : plus de huit millions de « visionneurs » étaient connectés pour suivre en direct son fantastique saut à 39 000 m d’altitude, apprécier ses records sportifs et noter ses records horlogers…

••• Une fois l’Everest vaincu, il ne restait plus aucun sommet terrestre à investir. Pendant près de soixante ans, sir Edmund Hillary – et Rolex – en ont tiré gloire. Il a fallu ensuite descendre le plus bas possible : il y a un peu plus de quarante ans, le professeur Piccard – et Rolex, encore – s’en était chargé. Après, il ne restait plus, pensait-on, que la Lune : Neil Armstrong – et Omega – y ont laissé quelques traces. Terre, mer, espace : on avait seulement oublié l’air ! Dimanche, les lecteurs de Business Montres - voir notre page Facebook - ont pu suivre toute l’aventure en direct et presque en temps réel.

••• Il restait donc encore quelques records à battre dans les airs : aller le plus haut possible et – projet invraisemblable – en revenir par ses propres, en se permettant au passage de devenir l’homme le plus rapide du monde sans moteur. Felix Baumgartner – avec une Zenith au poignet – s’en est chargé : il entrera dans l’histoire comme l’homme qui a battu le record d’altitude (en ballon) et l’homme qui a franchi le mur du son sans assistance mécanique - encore que cet exploit soit scientifiquement contesté -, en même temps que l’homme qui a effectué le plus magnifique saut en parachute de l’histoire - sans toutefois battre le record du durée d'une chute libre : il est allé trop vite dans les premiers kilomètres.

••• Les records horlogers ne sont pas négligeables non plus : avec son chronographe Zenith Stratos, Felix Baumgartner fait de la manufacture la « marque la plus haute du monde » - hors engins spatiaux - en même temps que « la plus rapide du monde » (1 350 km/h avec un simple casque !). Ce sera même la seule montre à être revenue de l’espace par ses propres moyens : dix minutes après son saut, on ne pouvait qu’être épaté de voir Felix Baumgartner gambader dans une prairie du Nouveau-Mexique, après s’être posé en marchant ! Ajoutons à ces records horlogers celui de l’audience en direct, puisque plus de huit millions de personnes ont « visionné » en direct l’aventure - il était impossible de manquer le logo Zenith sur la cabine -, un ou deux milliards de téléspectateurs s’ajoutant à ce total : c’était l’événement horloger le plus immédiatement médiatisé de l’histoire – Felix Baumgarter avait cinq caméras sur lui et toute une nuée à bord de la capsule. Bravo à Jean-Frédéric Dufour, le président de Zenith, d’avoir eu le « nez » de miser sur ce pionnier, ancien parachutiste militaire de l’armée autrichienne, qui vient de passer cinq années de sa vie à rêver d’une poignée de secondes dans le vide…

••• L’ascension de l’Everest était un événement paléomédiatique : un homme et un sherpa comme équipier, sans témoins sur le toit du monde, à 8,8 km d’altitude. Une montre au poignet parce qu’il en fallait une, mais Rolex Genève était tout juste au courant. Le retentissement international était à l’époque relativement limité. Là, dans l’espace, au-dessus de Rockwell, à 39 km d’altitude, toute la planète était branchée sur le ballon qui montait dans le ciel. Plusieurs dizaines de télévision suivaient les opérations en live, à partir d’une salle de contrôle digne de la NASA. On a pu assister au saut en direct - ou presque : il y avait un léger différé de 20 secondes - et suivre la chute : on trouvera un excellent résumé de l’aventure dans la vidéo ci-dessous. Edmund Hillary était un Prométhée, quand Felix Baumgartner a vaincu la malédiction d’Icare : il a fait un pied-de-nez au Soleil qui réchauffait étrangement l’atmosphère à 39 km d’altitude…

••• Le saut Red Bull Stratos est un événement de l’ère néomédiatique – et c’est sans doute pour cela qu’il marquera davantage la mémoire collective. L’émotion était intense sur les réseaux sociaux. L’espace reste la dernière frontière de l’humanité, celle qui pimente les derniers rêves : ceux qui flirtent avec cette limite sont les nouveaux conquérants de l’impossible. Felix Baumgartner a osé y aller – seul – et il a eu l’audace d’en revenir, par ses propres moyens, au péril de sa vie : tous comptes faits, et sans rien enlever aux vainqueurs de l’Everest, on peut considérer qu’il a été beaucoup plus loin, beaucoup plus haut et beaucoup plus fort. Citius, altius, fortius : la devise olympique reste celle des derniers hommes libres, ceux qui ne se laissent pas enchaîner par le conformisme des « culs de plomb » qui ne croient jamais qu’on peut changer l’ordre du monde.

 



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