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Cet été, Business Montres diagnostiquait le « retour des casquettes au poignet », dans une irrépressible vague de rétrofuturisme horloger… L’année ne se terminera sans doute pas sans une proposition forte dans ce domaine : la nostalgie de formes toujours plus rupturistes et de concepts toujours plus radicaux reste un puissant moteur créatif…

REGAIN DE NOSTALGIE SEVENTIES

Des heures numériques sur une base mécanique…

C’était une des bonnes lectures de l’été, dans la rubrique « Rock’N'Horl » où apparaissent quelques-unes des idées les plus folles jamais mises en piste sur le scène horlogère : Business Montres (24 août) pronostiquait une vague de rétrofuturisme horloger capable de ramener dans les vitrines quelques-unes de ces « montres casquettes » (l’expression est née avec Girard-Perregaux : ci-dessous) qui avaient enchanté les années 1970 de leurs formes post-modernes et de leurs LED rouges. Quelques années auparavant, Patek Philippe n’avait pas osé lancer la production de la Cobra (mouvement ci-dessus et prototype en haut de page) imaginé par Louis Cottier…

On en rêvait, quelqu’un l’a fait : l’année ne se terminera pas sans un coup d’éclat sur ce marché de la « casquette horlogère », avec un boîtier tendance « vaisseau spatial » équipé pour aligner les chiffres là où on ne les attend pas et comme on ne s’y attend pas. Pour patienter, on se consolera avec la récente Urwerk CC1 (édition en platine pour Marcus Londres)…