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Les rythmes de croissance observés depuis la sortie de crise ne seront pas atteints cette année. Le potentiel n’est pas en cause. Mais sous certaines conditions.
Le luxe européen a offert une progression boursière de près de 30% en 2012, dépassant la majorité des indices globaux et sectoriels, à l’issue d’une nouvelle année de croissance des ventes très soutenue. Une performance qu’il sera difficile de reproduire selon Citi, qui entame l’année avec une projection complète. Difficile à reproduire, pour plusieurs raisons. La première, la plus visible et la plus compréhensible est l’état des comparatifs, très élevés, très exigeants. D’autant plus que l’activité fait maintenant face à un phénomène de saturation qui débouchera forcément sur une normalisation de la croissance à un niveau inférieur à la progression à deux chiffres (à laquelle le marché s’est habitué). Les grandes thématiques n’ont en revanche pas changé. 2013 se jouera une fois encore sur l’importance de la demande chinoise, qui représente le moteur principal des ventes, dans et hors des frontières chinoises. Un impondérable connu, mais dont les effets devraient commencer à apparaître sérieusement, alors que les fabricants testeront leur vraie capacité bénéficiaire.
AGEFI
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