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On ne le rappellera jamais assez: derrière la Golden Bridge de Corum se cache Vincent Calabrese, l’un des plus grands horlogers contemporain. Afin de communique plus efficacement autour de cette collection, la marque suisse a décider de se rapprocher davantage de Calabrese avec qui elle travaille depuis 1980, date du lancement de la Golden Bridge avec son fameux mouvement baguette.
Antonio Calce, CEO et partenaire de la marque, souhaite donner une nouvelle impulsion aux développements de produits basés sur ce mouvement baguette en ligne, unique sur le marché. Ce partenariat sera ainsi l’occasion de poursuivre la promotion mondiale de la Golden Bridge également au travers d’un porte-parole de choix et de véhiculer avec légitimité le message historique de cette création. Par ailleurs, M. Vincent Calabrese apportera ses idées créatives au département Recherche et Développement mouvement Corum, dirigé par Laurent Besse.
Qui est Vincent Calabrese?
M. Vincent Calabrese est né à Naples en 1944. Renvoyé de l’école à 12 ans, il est engagé dans une boutique d’horlogerie pour remplacer au pied levé un apprenti absent, qui pourtant reprend sa place trois semaines plus tard. Au bénéfice de quelques rudiments horlogers et les outils en main, M. Vincent Calabrese se met à son compte comme horloger de rue. A 17 ans il décide de quitter l’Italie pour la Suisse. Engagé par des maisons horlogères de l’Arc Jurassien, M. Vincent Calabrese se forge des bases horlogères solides. Et c’est en 1975, que cet inventeur hors pair se met à son compte. De tout temps il s’est lancé des défis à lui-même pour réaliser des rêves impossibles, à l’origine de créations telles que les montres spatiales. En 1985 il inaugure l’Académie Horlogère des Créateurs Indépendants en tant que cofondateur. C’est dans ce cadre propice à l’innovation qu’il créera, le premier le tourbillon volant en montre bracelet et qui encore aujourd’hui reste le plus plat au monde. Artisan de prouesses techniques et esthétiques, M. Vincent Calabrese compte de nombreuses réalisations. En 2012, il a repris les activités des pendules Kazès avec, pour challenge, d’en industrialiser la production et de pérenniser cette marque historique, mission qu’il poursuit aujourd’hui.
Martin Péneau
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