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7) Pierre Lannier : quand on pense aux heures de travail qui ont été nécessaires pour arriver à ce naufrage sino-français, il y a de quoi déprimer !
8) Prima Classe Watch : le nom est trompeur, l'aspect français de la marque aussi (notez le Diamonds au pluriel pour le diamant au singulier sur le cadran)...
9) Ted Lapidus : un peu de nacre et des cristaux dans un boîtier baroque ne parviennent pas à crédibiliser le style vaguement français de l'ensemble...
10) XC 38 : on se demande quelle femme succombera à la tentation de cette Toundra, dont les usines de Shenzhen sortent des millions de clones tous les ans...
11) XC 38 : la Marbella aura du mal à nous convaincre de sa farouche volonté de refléter le sens artistique et d'illustrer le style créatif de l'horlogerie française...
12) Yves Bertelin : un chronographe féminin présenté comme "Tendance", mais on ne nous précise pas laquelle, ni de quelle année daterait cette tendance !
Et, pour ne pas désespérer les vallées horlogères tricolores, trois propositions tout-à-fait honorables, dans des genres et à des prix très différents, toutes à quartz, elles aussi présentées à Baselworld 2013, qui prouvent qu'il ne faut pas totalement désespérer des montres françaises et de la créativité des marques hexagonales, si déprimantes dans les treize pièces présentées ci-dessus. De gauche à droite : A) la tentation léopard de Zadig & Voltaire (acier en PVD or) ; B) la tentation design de Vicomte A. (gomme noire pour le boîtier et le bracelet) ; C) la tentation phases de lune de la Carrousel Saint-Honoré Paris (acier et PVD or rose)...
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