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Les délégations helvétiques et chinoises ont conclu les négociations vendredi dernier au terme d'un neuvième round de discussions.
Les négociations entre la Suisse et la Chine en vue d'un accord de libre-échange sont terminées. Les détails du texte ne sont pas encore connus, mais il reste aux deux Etats à prendre les dispositions nécessaires à la signature du texte.
Les délégations helvétiques et chinoises ont conclu les négociations vendredi dernier au terme d'un neuvième round de discussions, a indiqué lundi le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DFER). Les négociations ont démarré officiellement début 2011.
Le texte sera présenté mercredi au Conseil fédéral par le chef du DFER Johann Schneider-Amman. La Suisse et la Chine vont encore examiner l'accord d'un point de vue juridique avant de le signer. Les aspects techniques résolus, la procédure politique peut démarrer.
Contenu pas connu
Le DFER n'a pas donné d'indications sur le résultat des négociations et sur le texte qui sera discuté par le Conseil fédéral. A fin avril, en visite à Pekin, le chef du DFAE Didier Burkhalter avait avancé des divergences sur les produits industriels et l'agriculture. Alors que Berne préconise une baisse des taxes sur les premiers, Pékin voudrait exporter plus facilement ses produits agricoles.
L'accord sera aussi au cœur des discussions lors de la visite en Suisse du premier ministre chinois Li Keqiang le 24 mai.
La Suisse a déjà signé plus d'une vingtaine d'accords de libre-échange avec des Etats, selon les données du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). En général, Berne conclut ces accords dans le cadre de l'AELE. Dans le cas de la Chine, la Suisse a toutefois préféré trouver des négociations bilatérales.
L'USAM satisfaite
Dans un communiqué, l'Union suisse des arts et métiers (USAM) se réjouit de la fin des négociations et estime qu'un accord de libre-échange «arrive à point nommé» pour les entreprises helvétiques. Elle attend maintenant la conclusion et la signature rapide de l'accord.
L'organisation faîtière note également que l'économie chinoise profitera elle aussi d'un accord avec le «seul pays d'Europe continentale avec lequel elle a établi un partenariat économique étroit». La Suisse peut ainsi devenir la plate-forme de la Chine en Europe, ce dont bénéficieront tous les acteurs, indique l'USAM.
(ats/Newsnet)
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