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« Les Sons du Temps » :
Si le temps m’était compté… En musique
La Maison Vacheron Constantin propose, depuis le 31 mai, une nouvelle exposition thématique autour des montres à sonnerie.
« Les Sons du Temps » invite le visiteur à découvrir des garde-temps exceptionnels du patrimoine Vacheron Constantin, montres de poche à sonnerie historiques et contemporaines.
Variation sur le thème d’une complication au sommet de l’harmonie.
Mai 2013 – Deux fois par an, la Maison Vacheron Constantin dévoile ses collections historiques aux amateurs de Haute Horlogerie technique et précieuse mais également au grand public. Chacune de ces rencontres marque la volonté de la manufacture de présenter un pan de son activité ininterrompue depuis 1755, mais aussi de partager sa passion de la création et du geste juste.
L’inauguration de l’exposition « Les Sons du Temps » a été l’occasion pour Vacheron Constantin d’annoncer son partenariat avec Art en Vieille-Ville, qui réunit plusieurs galeries d’art et d’antiquités ainsi que des institutions culturelles. Ce collectif prestigieux propose un rendez-vous biannuel sous forme d’une immersion plurielle et exceptionnelle au coeur de la Vieille Ville.
Du 31 mai 2013 au 31 janvier 2014, la Manufacture met à l’honneur les montres à indication sonore dont elle s’est très tôt fait une spécialité. Jacques-Barthélémy Vacheron fut lui-même un finisseur de montres à répétitions avant de prendre les rênes de la Maison au début du XIXème siècle.
Une montre de poche de 1812 (ref. 10302), répétition à quarts en or rouge et cadran émail blanc, atteste de cette longue tradition. Tout comme cette montre de poche, répétition à musique, boîte et cadran or rouge de 1816 (ref. 10207). Parmi la quarantaine de pièces exposées, une pendulette de voyage de 1820 dotée d’une grande et d’une petite sonneries, d’une répétition à quarts et d’une complication réveil, évoque des pérégrinations sous le sceau de la complexité.
D’autres pièces à fort pouvoir d’évocation illustrent le savoir-faire et la renommée de la Manufacture. Ainsi cette montre de poche, chronographe-compteur avec réveil, jour, date, et phases de lune de 1909 (ref. 10156) ayant appartenu à Sir Bhupindra Singh, Maharadjah de Patiala, ou cette montre de poche à grande et petite sonnerie, répétitions à quarts et demi-quarts, chronographe-compteur 30 minutes réalisée en 1918 à la demande du célèbre constructeur automobile américain James Ward Packard (ref. 11527).
L’avènement de la montre bracelet au XXème siècle oblige les horlogers à déployer des trésors d’ingéniosité pour miniaturiser les mécanismes de sonnerie afin de répondre aux exigences de boîtiers plus restreints. Cette nouvelle partition donne naissance à de véritables prouesses comme ce garde-temps de 1957 qui associe dans un bouquet de complications une répétition minutes, un quantième complet et les phases de la lune.
Point d’orgue de cette exposition, la montre « Tour de l’Ile » défie l’entendement avec ses seize complications dont une répétition minutes et son couple de sonnerie.
L’exposition « Les Sons du temps » évoque un volet de la Haute Horlogerie qui continue à fasciner, encore et toujours. Essentielle à une époque où l’éclairage public et même privé est peu ou prou existant, on peut s’interroger sur le sens aujourd’hui d’une telle complication parmi les plus sophistiquées, alors que chaque information est accessible instantanément.
Et si le marteau qui frappe la cloche ou le timbre étaient là finalement pour qu’entre chaque sonnerie se dessine les contours du silence ? Accueillir et cultiver cette exquise parenthèse, peut-être est-ce tout le propos de ces montres.
La réponse est à chercher dans les allées de cette merveilleuse exposition.
Langue originale: Français |