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Le «Swiss made» doit être protégé de manière crédible. Après avoir débattu et corrigé le projet Swissness dans les deux chambres, le vote final de vendredi au Parlement représente un dernier obstacle. Pour plus de 500 petits, moyens et grands fabricants de montres et leurs fournisseurs – mais aussi pour des centaines de petites PME œuvrant dans tous les secteurs –, les jalons peuvent enfin être clairement posés après des années de lutte. Le Parlement a maintenant la chance de dire Oui au site industriel suisse et de soutenir ainsi les entreprises qui créent effectivement des emplois ici en Suisse.
Le succès de la marque Suisse est si réjouissant que l’augmentation de ses abus provoque des dommages. Afin que les générations futures puissent continuer à bénéficier de la valeur ajoutée du «Swiss made», une base juridique claire est indispensable. A l’heure actuelle, celle-ci n’existe pas malgré les affirmations répétées. En particulier à l’étranger, la marque ne peut pas être suffisamment protégée avec efficacité.
Chaque étude le confirme: les consommateurs, en Suisse comme à l'étranger, attendent des produits suisses qu’ils soient également fabriqués majoritairement en Suisse. Si le consommateur ne peut plus compter sur le «Swiss made», alors très rapidement il ne sera plus disposé à acheter des produits suisses coûteux. Et ce comportement détruit les emplois suisses.
Le projet Swissness ne crée pas une bureaucratie supplémentaire. Au contraire: il offre une base juridique claire et urgemment nécessaire afin de mettre un coup d’arrêt efficace aux abus. Ceci motive davantage d'entreprises à rejoindre les exemples de réussite issus de diverses branches, et ainsi d'investir en Suisse. Des postes de travail en provenance des pays à bas salaires retrouvent le chemin de la Suisse – également dans la production industrielle, essentielle pour l'ensemble de la chaîne de valeur.
Même si toutes les parties prenantes ne sont pas d'accord avec chacun des détails, la Fédération de l'industrie horlogère suisse reste convaincue que la révision du cadre législatif fera progresser l’ensemble du site industriel helvétique. Le Parlement est donc tenu de ne pas fonder sa décision sur des intérêts individuels. En regardant la plus-value économique, il doit saisir cette occasion pour s’engager clairement en faveur de la marque Suisse.
Volkswirtschaftlicher Gesamtnutzen statt Einzelinteressen
«Swiss made» soll glaubwürdig geschützt werden. Nach der Bereinigung der Swissness-Vorlage in beiden Kammern, steht am kommenden Freitag im Parlament als letzte Hürde die Schlussabstimmung an. Für mehr als 500 kleine, mittlere und grosse Uhrenhersteller und Zulieferer – aber auch für hunderte von kleinen KMU aus allen Branchen - können damit nach jahrelangem Ringen die Weichen endlich richtig gestellt werden. Das Parlament hat jetzt die Chance Ja zum Wirtschaftsstandort Schweiz zu sagen und diejenigen Unternehmen zu unterstützen, die tatsächlich hier in der Schweiz Arbeitsplätze schaffen.
Der Erfolg der Marke Schweiz ist so erfreulich, wie deren zunehmender Missbrauch Schaden anrichtet. Damit auch künftige Generationen noch vom Mehrwert von «Swiss made» profitieren können, braucht es klare Rechtsgrundlagen. Diese sind heute entgegen wiederholter Behauptung nicht gegeben. Die Marke kann vor allem im Ausland nicht wirksam geschützt werden.
Jede Umfrage bestätigt es: Konsumentinnen und Konsumenten im In- und Ausland erwarten von Schweizer Produkten, dass diese zum überwiegenden Teil auch in der Schweiz hergestellt werden. Kann sich der Konsument nicht mehr auf «Swiss made» verlassen, wird er sehr schnell nicht mehr bereit sein, teure Schweizer Produkte zu kaufen. Und das vernichtet Schweizer Arbeitsplätze.
Die Swissness-Vorlage schafft keine zusätzliche Bürokratie. Im Gegenteil: Sie ermöglicht dringend nötige, klare Rechtsgrundlagen, damit dem Missbrauch endlich wirksam der Riegel geschoben werden kann. Das motiviert weitere Unternehmen, sich den erfolgreichen Beispielen aus verschiedenen Branchen anzuschliessen und ebenfalls in der Schweiz zu investieren. Arbeitsplätze aus Billiglohnländern werden so in die Schweiz zurückgeholt - auch in der für die gesamte Wertschöpfungskette wichtigen industriellen Produktion.
Auch wenn insgesamt nicht alle Beteiligten mit jedem einzelnen Detail einverstanden sind, ist der Verband der Schweizerischen Uhrenindustrie überzeugt, dass die Gesetzesrevision insgesamt den Wirtschaftsstandort Schweiz vorwärts bringt. Das Parlament ist deshalb angehalten, seine Entscheidung nicht auf Einzelinteressen abzustützen. Mit Blick auf den volkswirtschaftlichen Mehrwert muss es die Chance nutzen und sich mit einem Ja klar zur Marke Schweiz bekennen.
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