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PARMIGIANI - Nouveautés Parmigiani Fleurier
 
Le 10-10-2013
de Parmigiani Fleurier SA

Nouveautés Parmigiani Fleurier

TECNICA PALME, une pièce de haute horlogerie

La palme est un symbole de vie qui traverse
les cultures. Dans les terres
arides où chaque goutte de pluie est
précieuse, l’arbre de palme prospère,
il offre ses fruits désaltérants aux
populations avoisinantes et une ombre
salvatrice à l’abri de ses feuill es en
corolle.

Parmigiani Fleurier a choisi de mettre cet arbre de vie à
l’honneur dans sa création unique, la Tecnica Palme, un
garde-temps qui réunit quatre complications de la haute
horlogerie en un seul mouvement et dont le cadran est une
des plus grandes merveilles artisanales que la marque ait
réalisée jusqu’à ce jour.

La Tecnica Palme est une pièce où l’ouvrage artisanal de
décoration est équivalent au travail technique de l’horloger.
Quand on sait que son mouvement comporte un tourbillon,
une répétition minutes, un quantième perpétuel et un chronographe,
il semble difficile d’imaginer une décoration de
difficulté égalable. Et pourtant. Le motif en feuilles de palme
qui orne la pièce possède un éclat et une brillance qui captivent
les regards ; il doit sa beauté à l’art de la gravure et de
l’émail grand feu.

Le périple de décoration de la Tecnica Palme commence
dans les manufactures du pôle horloger liées à Parmigiani
Fleurier qui fournissent deux plaques (une pour le cadran,
une pour le double fond) d’un alliage spécifique dit « émaillable
», en or gris au palladium 210.

Avant de passer sous le pinceau de l’émailleur, ces plaques
parfaitement lisses doivent être gravées. Il s’agit de leur donner
une texture, un modelage, qui pourront renvoyer la lumière
de l’émail dans toutes les directions. L’artisan graveur sait que
son travail va conférer à l’émail sa brillance, mais que le moindre
défaut va rayonner lui aussi. C’est donc avec beaucoup de soin
et de minutie qu’il grave dans les plaques, chaque alvéole en
forme de palme ainsi qu’une multitude de petites lignes comme
autant de réflecteurs qui constituent les veines des feuilles.
En plus de cela, il modèle le fond de chaque feuille de façon
à créer un bas-relief qui va renforcer l’effet tridimensionnel de
profondeur de la composition finale.

C’est donc un fond richement texturé, comptant des dizaines
d’heures de travail déjà, qui parvient à l’émailleur. Au pinceau,
il dépose sur chaque alvéole ou segment, un mélange très fin
de verre coloré et d’eau, puis il cuit les plaques au four à 800°C
durant quelques dizaines de secondes. L’eau s’évapore, les
briques de verres fondent et perdent leur volume ; elles se
fixent au support en créant la couleur. L’émailleur procède
par plusieurs couches successives afin de combler progressivement
la dépression de la gravure. Le grand défi du procédé
réside dans la gestion de la couleur, qui s’obscurcit au fil des
superpositions d’émail, et de parvenir à concilier celle-ci avec
la contrainte d’une épaisseur donnée. En d’autres termes, la
difficulté consiste à trouver ce point de rencontre unique entre
une épaisseur fixe et la couleur parfaite. Pour y arriver, l’émailleur
et le graveur ont dû coordonner leurs deux savoir-faire au
préalable – comprendre l’art de l’autre, les contraintes en jeu,
puis redéfinir ensemble tous les paramètres importants des
plaques décoratives.

Le résultat est une fresque de feuill es
de palme d’une brill ance incroyable.

L’émail réfléchit la lumière avec autant de scintillements que
le fond texturé de la gravure lui fournit d’angles et de reliefs.
Ses couleurs sont intenses mais translucides, d’où un effet de
profondeur grisant lorsque l’on observe les détails sublimes
de la gravure, toujours visibles sous l’émail. L’ensemble comporte
des nuances rares de bleu, minutieusement orchestrées
pour atteindre une harmonie parfaite.

Cette composition décore le cadran de la Tecnica Palme
ainsi que l’intérieur et l’extérieur du double-fond. Le motif est
repris sur la boucle ardillon et sur les cornes du boîtier. Enfin,
les aiguilles de la montre comportent de l’émail là où l’on est
habitué à trouver la matière luminescente classique. C’est une
grande première dans le monde de l’horlogerie que la structure
squelettisée des aiguilles soit comblée par une couche
d’émail translucide. Sans le moindre support de fond, l’émail
est appliqué ici grâce à la technique du « plique-à-jour » qui
nécessite un savoir-faire irréprochable. Les aiguilles de la
Tecnica Palme se présentent donc comme un vitrail, leur
couleur délicate se distingue de l’ensemble mais la lumière
y est traversante et on voit le cadran par transparence sous
leur passage. C’est une dimension supplémentaire du jeu
des couleurs qui se superposent et illuminent la pièce.

La Tecnica Palme appartient aux gardetemps
les plus complexes de la Haute
Horlogerie car son mécanisme ne
renferme pas moins de quatre complications.
Une répétition minutes, un
chronographe, un tourbill on et un
quantième perpétuel sont réunis en
un seul mouvement intégré complet.

L’armage de la répétition minutes se fait avec élégance en
pivotant une bague moletée sous la lunette d’un quart de
tour en sens horaire. Ce mécanisme d’activation sophistiqué
est un défi du point de vue de l’étanchéité de la pièce car il
représente une surface à isoler de l’eau beaucoup plus
importante que le traditionnel verrou latéral.

Le boîtier en or blanc a été conçu de façon à ce que le carillon
de la répétition minute ait la meilleure résonnance possible
dans un espace évidé de façon optimale. En nos temps
modernes où l’électricité est omniprésente, la répétition
minutes qui permet historiquement de connaître l’heure
dans les ténèbres de la nuit peut sembler désuète. Mais les
deux timbres « cathédrale » de la Tecnica Palme sonnent les
heures, les quarts et les minutes, avec un chant inégalable,
pour le plus grand plaisir des spectateurs éclairés.

Les finitions du mouvement sont exceptionnelles et tous
les ponts qui le constituent ont été gravés à la main. Cela
génère un travail colossal en amont comme en aval, vu
qu’un embellissement constitue ensoi une déformation de
matière. Ainsi, tous les réglages du mouvement doivent
être repris et sont réajustés parfaitement après la décoration
des ponts. L’exigence de bienfacture est reine chez
Parmigiani Fleurier, quelles qu’en soient les heures de travail
cachées pour y parvenir.

La Tecnica Palme incarne un éloge au savoir-faire horloger
et aux métiers artisanaux anciens. Par son élaboration, elle
a poussé les horlogers au dépassement d’eux-mêmes ; elle a
fait revivre la finesse de la gravure et la subtilité de l’émaillage ;
elle a exigé enfin, que tous ces métiers se réunissent et se
concertent pour oeuvrer chacun vers une harmonie esthétique.
Et le résultat est aussi précieux qu’un arbre de palme au
milieu d’un désert aride.

La BUGATTI AEROLITHE une élégance masculine

BUGATTI ET PARMIGIANI FLEURIER
L’ASSOCIATION DE DEUX FAMILLES

En l’an 2000, la prestigieuse maison
Bugatti est à la recherche d’un partenariat
fort avec une entreprise
horlogère qui réponde à des critères
bien précis.

Il faut que la marque en question soit jeune – suffisamment
jeune pour que son fondateur évolue activement en son sein.
Il faut qu’elle ait une propension à l’excellence technique, mais
aussi artistique, un sens accru du design et de l’élégance des
formes. Il faut enfin que cette marque possède une manufacture
indépendante, dans le sens où elle doit avoir la liberté
de fabrication qui rime avec un potentiel créatif sans bornes.

C’est en toute logique que Bugatti noue son destin avec
Parmigiani Fleurier car elle répond à toutes ses attentes et
bien au-delà. Depuis 2001, la manufacture fleurisanne s’évertue
à créer les garde-temps de la collection Bugatti qui sont
bien plus qu’une montre estampée d’un logo de voiture ;
elles sont l’incarnation d’une voiture en montre.

En cette année 2013, Parmigiani Fleurier est fière de présenter
la Bugatti Aerolithe, nouvelle illustration de ce partenariat si fort.

Histoire d’une voiture d’exception
Aucune voiture n’est plus entourée de mystère que la
Bugatti Aerolithe.

Peu après sa présentation au salon de l’automobile de Paris
en 1935 par Ettore Bugatti, cet exemplaire unique se volatilise
de la surface de la terre ne laissant derrière lui qu’une photo,
quelques esquisses, et l’évocation d’une singulière carrosserie
couleur crème de menthe.

On ne peut oublier en revanche, le matériau utilisé dans son
élaboration qui avait créé la sensation cette année-là : un alliage
de magnésium connu sous le nom d’ELEKTRON – surnom
donné parfois à cette voiture avant-gardiste.

Incroyablement légère et pourtant d’une résistance telle qu’elle
ne pouvait être cabossée, la carrosserie de la Bugatti Aerolithe
était dangereusement inflammable et très volatile. Le travail de
montage, si délicat en conséquence, avait nécessité de renoncer
à la soudure traditionnelle des pièces pour imaginer une autre
technique, un moyen d’assemblage incroyablement ingénieux
que l’on doit à Jean Bugatti, le fils d’Ettore. Cette solution a
déterminé entièrement l’esthétique futuriste de la voiture ; elle
a consisté à concevoir la carrosserie en deux pièces longitudinales,
rivées ensemble au moyen d’une structure en épine dorsale
qui traverse la voiture de sa pointe à son arrière.

C’est donc un obstacle, ou un défi – la volatilité du magnésium
– qui a donné naissance au design révolutionnaire de la Bugatti
Aerolithe. Le résultat, fait de courbes futuristes et proéminences
harmonieuses, évoque la mouvance « Streamline » et est plein
d’une grâce qui n’en finit pas de surprendre.

Si ce premier et unique prototype a disparu inexplicablement,
les idées de génie, elles, ne meurent jamais. Cette carrosserie
en magnésium surplombée par l’épine dorsale a été reprise
dans la voiture successive baptisée Bugatti Atlantic qui reproduit
intact le génie créateur de la famille de Molsheim.

COMMENT RETRANSCRIRE L’ESSENCE
D’UNE VOITURE EN MONTRE ?


C
’est la question qui anime continuellement
les recherches de design chez
Parmigiani Fleurier lorsqu’il s’agit de
la collection Bugatti.

La démarche consiste à cerner la caractéristique la plus frappante
et distinctive de la voiture – que ce soit une forme,
une couleur ou un processus technique – puis de retranscrire
celle-ci sur une montre quelles que soient les difficultés
techniques et spatiales à surmonter. Une capacité à réfléchir
en dehors des sentiers battus.

La voiture Aerolithe se distingue par le rivet qui la traverse
de la pointe à l’arrière. C’est lui qui lie la carrosserie et
contourne l’impossibilité de souder le magnésium ; c’est lui
qui donne à la voiture son caractère unique, son aspect
streamline fluide et futuriste. C’est donc cette épine dorsale
qui a été reprise sur la montre et que l’on a choisi de répercuter
plus précisément sur les quatre cornes de la pièce. Le profil
de ces cornes est inchangé, conformément aux codes de la
marque, mais c’est leur surface qui est rivetée, symbolisent
ainsi l’ingéniosité de Jean Bugatti et la prouesse technique
qui a donné vie à la voiture il y a 80 ans.

LES ARTISANS BOÎTIERS AU DÉFI

C
haque fois que Parmigiani Fleurier se
lance dans la conception d’une nouvelle
montre Bugatti, la manufacture
chaux-de-fonnière Le s Artisans Boîtiers
se prépare à être mise à défi.

Elle sait qu’il y aura de nombreuses heures de réunions techniques
et autant de décisions à prendre pour faire grandir le
projet du stade où il passe leur porte – un rêve de designer
retranscrit sur du papier – au stade où il en ressort sous la
forme d’une véritable pièce, une pièce qui s’est heurtée aux
contraintes que l’imagination ne pouvait pas entrevoir.
Dans ce cas, il a été découvert après les simulations numériques,
que le boîtier en titane de la Bugatti Aerolithe tel que conçu
initialement était impossible à polir avec le standard souhaité.
Sa forme fermée ne permettait pas aux outils d’avoir l’amplitude
de frottement nécessaire pour une finition de qualité optimale.
C’est loin d’être un détail lorsque l’on sait que toute l’harmonie
de la pièce, en particulier la saillance de ses cornes rivetées et
le parallèle avec la voiture même, reposent sur un jeu de lumières
délicat que seule la finition peut garantir.

Les Artisans Boîtiers ont donc imaginé la solution ingénieuse
consistant à manufacturer le boîtier avec un interstice au niveau de
sa base (donnant ainsi l’amplitude pour effectuer toutes les finitions
qualitatives nécessaires), puis de cacher cet interstice au moyen
d’une bague « de décor » qui assure l’hermétisme de la pièce.
Ce qui était à la base une contrainte s’est transformé en atout
esthétique. Cette bague en titane a permis de varier les textures
et les couleurs de la pièce en même temps qu’elle a rendu possible
un travail de finition parfait. Le parallèle n’est pas innocent
avec le rivet de la voiture qui permettait initialement de contourner
la difficulté de soudure et a fini par constituer l’intérêt
esthétique premier de l’Aerolithe.

Bleu des profondeurs et rouge vif
« Bleu Abyss ». La couleur la plus mystérieuse, envoûtante et à
coup sûr la plus difficile à réaliser de toute la palette. C’était un
choix évident pour orner le cadran d’une montre exceptionnelle
comme la Bugatti Aerolithe.

Le Bleu Abyss est le domaine d’excellence de Quadrance et
Habillage, la manufacture du pôle horloger spécialisée en
cadrannerie. Cette teinte s’obtient en plongeant le cadran dans
un bain galvanique dont les conditions sont extrêmement
sensibles. Une réaction électrolytique s’opère, un échange d’ions
en d’autres termes, dont il résulte un sel qui se dépose sur la
matière du cadran et génère la couleur bleue profonde si recherchée.
Le véritable défi est la répétabilité du processus car le bain
galvanique s’altère à chaque exposition. Pour le régénérer parfaitement
et garantir la cohérence de toute une ligne de pièces,
le calcul et une maîtrise théorique sont essentiels, mais il faut
aussi pouvoir compter sur un savoir-faire et une sensibilité que
seule l’expérience peut amener. C’est pour cette raison que le
Bleu Abyss de Quadrance et Habillage est inimitable en dehors
de leurs murs.

Aux profondeurs infinies du cadran se superposent des aiguilles
rouge vif qui font écho au logo rouge et noir de Bugatti à six
heures. Ce contraste se répercute dans le bracelet Hermès qui
est en veau bleu saphir grené et dont la tranche reprend le rouge
vif astiqué du cadran. La boucle enfin, est entièrement reconçue
pour symboliser une calandre de voiture, afin que l’ADN de la
marque Bugatti entoure le poignet sous tous les angles.

UN CHRONOGRAPHE FLY-BACK

La complication du «
fly-back »
est une
spécialité de l’aéronautique permettant
à son porteur d’arrêter,
remettre à zéro et faire repartir son
chronomètre en une seule pression.

C’est ainsi que les pilotes pouvaient calculer précisément leur
temps de vol par direction sans perdre de précieuses secondes
dans la manipulation d’une montre (il faut trois pressions sur
deux poussoirs pour réaliser la même opération sur un chronographe
conventionnel).

En accord avec la voiture de course qu’elle représente, le gardetemps
Bugatti Aerolithe est équipé du module fly-back qui a la
particularité d’être reporté sur 180° pour une meilleure facilité
d’usage. Les poussoirs sont plus préhensibles, accessibles du
pouce et non de l’index car ils sont situés à 8 et 10h au lieu de
se trouver à 2 et 4h comme le veut la norme.

Plus fin que les autres chronographes de la marque, le boîtier
de la Bugatti Aerolithe a été réétudié dans son profil, plus
élancé, plus aérien, reprenant les courbes envoûtantes de
la voiture.

La Bugatti Aerolithe est une merveille technique aussi bien
qu’une prouesse de créativité esthétique en ce sens qu’elle
condense les traits distinctifs d’une voiture sans perdre pour
autant l’essence d’un garde-temps Parmigiani Fleurier. Le profil
de la pièce est identique à celui de la collection dans son
ensemble et la qualité des finitions est conforme aux standards
irréprochables de la marque.

La Bugatti Aerolithe illustre à elle seule le potentiel d’une
manufacture indépendante. Son histoire relate la vie d’un
pôle horloger parfaitement verticalisé dont les entités sont en
dialogue constant, un dialogue d’entre-aide et d’inspiration
mutuelle qui font la force de Parmigiani Fleurier.

Langue originale: français

 



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