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Le groupe de luxe suisse Richemont, qui semble plancher sur la rationalisation de son portefeuille de marques, a démenti hier les informations selon lesquelles Net-A-Porter, sa filiale de distribution en ligne de prêt-à-porter 'haut de gamme', faisait partie du lot.
Certes, 'Richemont a depuis longtemps pour politique de ne pas commenter les rumeurs de marché. Exceptionnellement dans le cas présent, Richemont souhaite être clair : The Net-A-Porter Group n'est pas à vendre', indique un communiqué aussi ferme que laconique.
Les rumeurs provenaient de la presse italienne, notamment du journal Il Sole 24 Ore. Le 9 octobre d'ailleurs, le groupe italien spécialisé dans les boutiques de luxe en ligne, Yoox, avait déjà démenti toute discussion à propos d'une éventuelle fusion avec Pret-A-Porter.
Il n'en reste pas moins qu'une ?revue de détail? des marques les moins performantes semble bien en cours chez Richemont. Nombreuses sont les sources qui, récemment, indiquaient que le groupe cherche notamment à se défaire de la bagagerie Lancel, qui serait jugée trop ?franco-française? et est aussi régulièrement déficitaire.
Les analystes de la banque privée suisse Bordier & Cie rapportaient aussi, dans leur Monday Report daté du 16 septembre dernier, que d'autres marques étaient potentiellement sur la sellette en citant Dunhill, Baume & Mercier et Montblanc.
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