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La boutique Cartier du 35 rue du Rhône rouvre ses portes Genève
Entre joaillerie exclusive et grande tradition
horlogère, une adresse prestigieuse et internationale
qui réunit en un seul lieu : la boutique Cartier,
un atelier de restauration Cartier Tradition et
les ateliers du Poinçon de Genève.
C’est au numéro 35 de l’artère la plus prestigieuse de Genève
que se dresse, rive gauche, face au lac Léman, l’immeuble qui
abrite la Maison Cartier depuis plus de quarante ans.
Construit dans les années 60, ce bâtiment doté d’une façade classée
entièrement vitrée a fait l’objet d’une réinterprétation de la part de
Bruno Moinard, architecte designer responsable de la conception
de l’ensemble des boutiques de Cartier dans le monde.
Un projet d’envergure pour un espace de plus de 1000 m2, une des
plus grandes boutiques d’Europe, véritable rendez-vous international
qui cultive son identité joaillière à travers le raffinement d’un décor
unique et intime. Ici, la haute horlogerie prend également tout son sens,
ennoblie par la présence sur place des ateliers Poinçon de Genève.
Une approche rare de la part de cette boutique dont la vocation
consiste aussi à promouvoir le patrimoine de la Maison à travers
l’atelier de restauration de Cartier Tradition.
Une façade préservée
Conçu entre 1961 et 1969 par l’architecte suisse Pierre Braillard,
l’immeuble occupé par Cartier dès 1970 s’inscrit dans le paysage
urbain de Genève comme une référence architecturale en plein
coeur d’un quartier entièrement dédié aux boutiques de luxe.
Un cube de verre aux fenêtres alvéolées, vaisseau moderne tourné
vers le lac Léman dont Bruno Moinard n’a en rien modifié
la structure identifiable si ce n’est l’entrée désormais située dans
l’axe de la façade.
Le rouge, la couleur emblématique de la Maison
Dès l’entrée, le ton est donné, vestibule d’honneur pavé de
pierres de taille encadrées de cabochons rouges en marbre
du Languedoc. Le rouge Cartier qui habille le spectaculaire
escalier en spirale couvrant les trois étages de la Maison,
véritable ouvrage d’art souligné d’une rambarde en bronze et
traversé d’un lustre monumental. Imaginé pour être vu d’en
dessous, cet escalier dont le décor de la trémie a été confié
à l’artiste Pierre Bonnefille, dévoile un envers ciselé de reliefs
en microsillons s’apparentant à un jeu de guillochage.
Au centre, se déploie une vitrine majestueuse mettant en valeur
la haute joaillerie de la boutique.
Les enfilades de salons ou l'esprit de découverte
Évoluer, d’un salon en rotonde dédié à la joaillerie à l’univers
capitonné de cuir havane de l’horlogerie masculine, c’est ainsi
que se structure l’espace du 35 rue du Rhône, comme un
parcours jalonné de surprises. Enfilade de salons à la manière
des cabinets du XVIIIe siècle à parcourir au fil d’un décor qui
renforce la convivialité avec des coins canapés pensés comme
dans un appartement.
L'univers des fiançailles
Tout y est raffinement du détail avec un boudoir précieux aux
teints clairs dédié à l’univers des fiançailles, des vitrines galbées
en verre soufflé pour les pièces du salon de haute joaillerie,
des montres exposées pour certaines dans des boîtes vitrées
accrochées au mur ou consignées dans des tiroirs prévus à cet
effet à la manière de celles employées par les entomologistes
pour déployer les papillons... Un mobilier exclusif imaginé
afin de refléter l’esprit raffiné et précieux du lieu.
L'atelier de restauration de Cartier Tradition
En charge de l’activité commerciale des produits Cartier antérieurs
à 1970, le département Cartier Tradition basé à Genève offre
un service d’exception à une clientèle désireuse d’acheter ou
de vendre des créations Cartier. En effet, seul Cartier peut
offrir une véritable garantie concernant l’authenticité, la qualité
et l’état de ses créations. Chaque pièce Cartier Tradition est
à ce titre accompagnée d’un certificat d’authenticité et a été
soigneusement identifiée et restaurée en respectant les indications
fournies par le fonds d’archives de la Maison. Des objets de
collection dont la restauration incombe aux artisans Cartier du
35 rue du Rhône. Un atelier de restauration situé au premier
étage de la boutique auquel la clientèle peut avoir accès
par-delà une porte coulissante discrète autorisant des visites
exceptionnelles et ultra-exclusives.
Comme les cabinotiers d'autrefois, les ateliers du poinçon de Genève au 35 Rue du Rhône
Situés eux aussi au 35 rue du Rhône, les Ateliers Cartier du
Poinçon de Genève renouent avec la tradition genevoise du
XVIIIe siècle des horlogers « cabinotiers » qui oeuvraient à
l’époque au-dessus des boutiques d’horlogerie.
C’est dans cet atelier que sont assemblées les montres de la
collection de haute horlogerie de Cartier arborant le Poinçon de
Genève comme les montres Ballon Bleu de Cartier tourbillon
volant et Rotonde de Cartier double tourbillon mystérieux.
Véritable label de qualité, l’obtention du Poinçon de Genève
relève de critères esthétiques, techniques (conception de mouvements),
chronométriques (niveau de précision), et obligation
d’assembler et de régler les montres sur le territoire du Canton
de Genève.
La réalisation de ces montres incombe à des maîtres horlogers
dont l’expérience et le savoir-faire nécessitent de nombreuses
années d’apprentissage, artisans d’art dédiés à la haute horlogerie
dont le travail se mesure en semaines ou en mois quand il s’agit
d’assembler et de régler une montre à complication.
Bruno Moinard architecte d'intérieur, designer
Né en 1956 à Dieppe (Normandie), Bruno Moinard est diplômé
de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des
Métiers d’Art. Il devient, entre 1979 et 1995, le principal
collaborateur d’Andrée Putman. Cette collaboration, avec la
participation de Jean-François Bodin au cours des premières
années, mènera notamment à la création des sociétés Ecart
et Ecart International.
En 1996, il se rapproche de Cartier en qualité de scénographe
– on lui doit notamment la mise en scène à la Fondation Cartier
pour l’Art Contemporain des expositions Être nature, Amours,
By night ou encore Comme un oiseau, Désert et Un art populaire –
et également du musée Rodin avec la mise en scène de l’exposition
Les marbres de Rodin et de la collection Thyssen.
En 2000, Cartier International fait appel à Bruno Moinard pour
concevoir et mettre en scène dans le monde entier des espaces
autour de la Collection Paris Nouvelle Vague, puis Délices de
Cartier, un an plus tard. Entre-temps, il réalise des projets aussi
différents et prestigieux que des salles des ventes de Christie’s
à New York, le Tenniseum à Roland Garros, qui a ouvert ses
portes en juin 2003, ou la réhabilitation en cours du vignoble
de Château Latour à Pauillac en Gironde.
Dès 2001, il repense le concept des boutiques Cartier dont la
réalisation lui vaudra en France un Janus pour le design en 2004
et aux États-Unis en 2005, le Prix du design de la National
Association Of Store Fixture Manufacturers, pour la boutique
Cartier Royal Hawaiien à Honolulu.
En 2006, Bruno Moinard est chargé par le Musée des Arts Décoratifs
de l’aménagement des salles 17ème, 18ème, 19ème, Art Nouveau et
Années 30 ainsi que le hall d’accueil.
En 2007, Il reçoit la médaille de l’Académie d’Architecture pour
l’ensemble de ses réalisations. Puis en 2008, il réalise pour les
Galeries Lafayette Haussman le premier étage Femme Luxe et
Création et le rez-de-chaussée de l’espace Homme.
Langue originale: français |