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Deux montres en finale!
 
Le 24-10-2007

Dans la catégorie reine des montres à complications, deux fabricants francs-montagnards sont dans le sprint final pour décrocher la prestigieuse Aiguille d'Or de Genève

Epreuve prestigieuse, le Grand Prix de l'horlogerie de Genève, version 2007, entre dans sa dernière ligne droite. Dans la catégorie reine des montres à complications, deux maisons franc-montagnardes (Valgine-Richard Mille aux Breuleux et Rudis Sylva aux Bois) sont entrées dans les seize mètres. Parmi cinquante autres montres, elles ont été retenues parmi les dix meilleures pour participer à la finale. Le verdict tombera le 14 novembre prochain.

Le Grand Prix de L'Aiguille d'Or de Genève est très convoité. Pas étonnant que les plus grandes marques du pays soient présentes. Outre cette récompense suprême, des prix spéciaux sont attribués à une dizaine de catégories: montres dame, montre homme, montre design, montre sport...

Jury international
Le prix de la montre à complications se veut un peu une catégorie à part. C'est là que les artistes du modèle mécanique excellent. Dans cette catégorie, une cinquantaine d'objets sont en concours. Mais quels objets! Ils rivalisent de prouesses techniques. A ce jeu, les deux championnes franc-montagnardes en sont bardées. Un jury, formé d'une douzaine de personnes, en décidera le 14 novembre. Ce jury est présidé par Cäsar Menz, le directeur des musées d'art et d'histoire de Genève. Il est entouré de spécialistes, de correspondants spécialisés dans le monde de l'horlogerie que ce soit à New York, Moscou, Paris, au Japon ou à Singapour. Ou encore d'experts en horlogerie et en joaillerie. Le vainqueur de l'an passé en fait aussi partie.

Des innovations techniques
Dans cette course finale, les deux modèles francs-montagnards ont toutes leurs chances de se placer au vu de leur originalité et des prouesses techniques qui les accompagnent. On trouve tout d'abord la Rudis Sylva (série Romain Gillet) chère à l'équipe de Jacky Epitaux des Bois. Ici, la performance technique tient dans un double régulateur à résonance qui n'a jamais existé. Son créateur Romain Gillet s'est inspiré d'essais réalisés sur des tourbillons dans les années 1850 pour concevoir ce produit unique. Ce mécanisme offre une précision d'exception... Chaque composant de cette montre a été élaboré expressément pour cette pièce d'exception et terminé de manière artisanale par l'horloger. Si l'on ajoute que la sonnerie est de type boîte à musique, que la réserve de marche est de plus de 50 heures, que la mise en fonction de la sonnerie s'effectue sur un poussoir intégré dans la partie vitrée de la carrure, que la grande date fait l'objet d'une construction innovante dotée de plusieurs brevets, que la Rudis Sylva est guillochée main... on comprend que cette montre est un trésor d'ingéniosité.

L'autre montre franc-montagnarde en lice est tout aussi étonnante techniquement. Il s'agit de la Richard Mille RM 012 née chez Valgine aux Breuleux de la complicité entre Dominique Guenat et Richard Mille. L'édition se limite à 30 exemplaires. Ici, c'est le concept architectural qui est révolutionnaire. Le concept séculaire d'une platine sur laquelle sont positionnés des rouages est remplacée par des tubes. Un immense défi technique pour la création d'un ensemble architectural en trois dimensions, fiable, performant et aérien! La minutie requise pour la réalisation de cette pièce est impressionnante.

On le voit, les deux modèles taignons ne sont pas dans la dernière ligne droite par hasard!

Le Quotidien Jurassien (mgo)

 



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