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La Fédération de l'industrie horlogère (FH) a décidé de retirer sa démission notifiée en février à Economiesuisse et va rester membre de la fédération des entreprises suisses, a-t-elle annoncé lundi. L'association faîtière a "salué grandement" cette décision.

Les membres du conseil de la FH ont indiqué avoir reconnu "tous les efforts entrepris par Economiesuisse pour tenir compte des critiques dont l'association faîtière a fait l'objet. Il s'en est suivi une remise en cause du fonctionnement d'economiesuisse qui fait l'objet de discussions au sein de ses organes", selon un communiqué.

"Les réflexions notamment en matière de fixation des priorités, de communication, d'anticipation de problèmes pouvant exister entre membres ont favorisé la décision de la FH", a-t-elle ajouté.

Le projet "Swissness", portant sur la protection des produits par le label "suisse", a été adopté par le parlement en juin, "conformément à la proposition du Conseil fédéral qui a toujours été soutenue par la FH", a souligné la Fédération de l'industrie horlogère.

Economiesuisse a rappelé que le départ de la FH de l'organisation serait devenu effectif en 2014.

"Les deux organisations ont pour ambition centrale de voir fabriquer et élaborer en Suisse des biens et des prestations à forte valeur ajoutée. C'est pourquoi elles s'engagent pour la définition de conditions cadres favorisant la bonne marche de l'économie", a souligné pour sa part Economiesuisse dans un communiqué distinct.

En août, le président de la FH, Jean-Daniel Pasche, avait laissé entrevoir que "toutes les options (restaient) ouvertes". Le choix arrêté en février dernier pouvait être notamment influencé par l'élection du nouveau président d'Economiesuisse, Heinz Karrer.

Ce dernier, élu fin août, avait indiqué faire tout son possible pour retenir la FH. "Je vais aller discuter avec la FH pour comprendre ce qui s'est passé. Si nous avons fait des erreurs, nous devons les corriger", avait-il déclaré.

La Fédération horlogère avait annoncé début 2013 sa volonté de démissionner de l'organisation qui chapeaute les entreprises suisses, en raison des divergences sur le label "Swiss Made". L'organisation ne soutenait pas le taux minimal de 60% de valeur suisse pour les produits industriels, proposé par le Conseil fédéral.

romandienews