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En 2011, Greubel Forsey a révolutionné le domaine des montres GMT avec un Garde-temps novateur d’un point de vue technique, esthétique et ergonomique. Son exceptionnel mouvement chronométrique, doté d’un tourbillon 24 secondes incliné à 25°, est désormais serti dans un écrin en platine.
Allusion au « Greenwich Mean Time », l’heure du méridien de référence, l’acronyme GMT désigne, dans le vocabulaire horloger, l’indication d’un second fuseau horaire. Animés d’un esprit de recherche, Robert Greubel et Stephen Forsey ont largement outrepassé l’affichage conventionnel d’un fuseau dans un guichet ou à l’aide d’une aiguille, en incluant à leur Garde-temps un globe terrestre effectuant une rotation complète en 24h, dans le sens contraire des aiguilles de la montre, c’est-à-dire celui qu’emprunte notre planète.
Ce planisphère matérialise les fuseaux en temps réel, depuis le point de vue du pôle nord vers lequel ils convergent. Un seul regard permet de les saisir tous. Il est 12h en Grande Bretagne, c’est le début de l’après-midi à Rome ou à Genève. Les rayons du soleil éveilleront bientôt la côte Est des États-Unis, tandis que l’Orient est plongé dans l’obscurité… Ce premier contact avec le Garde-temps invite dores et déjà à un poétique voyage transcontinental. La GMT de Greubel Forsey est bien plus qu’une montre. Elle se révèle une carte temporelle portative.
Une fenêtre latérale ménagée dans le boîtier offre un point de vue sur l’hémisphère austral. Si le pôle Sud n’apparaît pas, c’est qu’il constitue le point d’ancrage du globe, qui est doté d’un mécanisme à pivotement volant. Le choix de Greubel Forsey s’est porté sur le titane, travaillé ici dans les trois dimensions avec une extrême précision pour représenter les continents à une échelle réduite.
Le globe occupe une proéminence à 8h, tandis que le tourbillon 24 secondes est placé à 5h dans une deuxième excroissance. Le boîtier en platine en comporte une troisième à 1h : les informations horaires de base ont été regroupées dans cette partie supérieure du côté cadran, avec en cascade une petite seconde à 2h et un indicateur sectoriel de la réserve de marche à 3h. On retrouve à 10h un affichage GMT pour le second fuseau horaire.
Au dos du Garde-temps apparaît l’heure universelle des 24 fuseaux, sous la forme d’un véritable disque des heures du monde. Celui-ci égraine le nom de 24 villes, et un affichage différencié par cartouches pour l’heure d’été (pour les cités soumises à ce régime) se fait de manière particulièrement lisible. Ultime clin d’oeil, un Soleil à l’apogée des heures du monde illumine l’arrière du boîtier, laissant le devant de la scène à la Terre.
Naturellement, et on reconnaît là aussi la « signature Greubel Forsey », un soin tout particulier est apporté à la décoration des composants jusque dans leurs moindres détails. Les finitions à la main déclinent toute la palette des techniques traditionnelles, du grenage à l’anglage, en passant par les nuances du polissage, du rodage, des traits tirés au poli bloqué noir. Le verre bombé, le fond et la fenêtre latérale sont en saphir. Le bracelet alligator noir cousu main avec boucle déployante en platine. C’est là une belle démonstration de savoir-faire mis au service de la bienfacture.
Le calibre GMT est alimenté par deux barillets fournissant une autonomie de 72h fréquencée à 21.600 alternances/heure. Le calibre comporte 443 composants. Il est doté d’un échappement tourbillon 24 secondes incliné à 25°, constitué de 87 composants pesant au total 0,36 gr.
Outre ses propriétés chronométriques et sa fiabilité, ce bloc d’échappement a été retenu pour ses dimensions réduites, ce qui permet de conserver un calibre d’un diamètre de 36.40mm (16 ½ lignes). Cela autorise un nouveau boîtier aux dimensions moyennes, 43,5mm de large pour une hauteur totale de 16,14mm. Constitué de platine 950 inaltérable, il présente une teinte légèrement plus claire que la précédente version en or blanc.
Langue originale: français |