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La maison Parmigiani, basée à Fleurier près de Neuchâtel, est satisfaite de l'année écoulée. "L'exercice 2013 s'est très bien déroulé. C'est même notre meilleure année. Nous avons fait un peu mieux que la moyenne du secteur et un peu mieux que notre propre budget, avec une croissance de 17%", déclare son directeur général, Jean-Marc Jacot, dans un entretien accordé à "L'Agefi" de jeudi.
Depuis trois ans, la marque se tient à cet objectif de croissance de 15%. "Ce rythme nous permet de fixer un volume de production et de ne pas le dépasser. C'est un moyen de conserver la rareté. C'est surtout un niveau de croissance organique qu'il est possible de contrôler. Au-delà, nous devrions augmenter nos ressources en main-d'œuvre, puisque tous nos produits sont finis à la main", explique le directeur.
Pour 2014, "les carnets de commandes sont pleins sur la partie industrielle, qui est rentable et efficiente". Parmigiani produit près de 25'000 mouvements par an pour 17 marques. Ce niveau "correspond à une économie d'échelle et nous permet de contrôler l'outil. Nous sommes très prudents et nous voulons d'abord nous assurer de pouvoir traverser un nouveau cycle sans être déstabilisés. Une baisse de 10% à 20% des commandes est supportable, mais au-delà, c'est un vrai risque", déclare M. Jacot.
La marque est présente dans 60 pays. Près de 50% des ventes sont réalisées en Europe, qui reste le berceau du luxe. L'Asie compte pour 25% environ, 15% aux Etats-Unis et 10% au Moyen Orient. L'Asie se tient bien. Les Etats-Unis repartent bien depuis une année.
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