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Master Ultra Thin Minute Repeater Flying Tourbillon,
une nouvelle ère dans l’univers des grandes complications
En 1907, Jaeger-LeCoultre établit les bases de ce qui sera un élément clé de l’identité de ses
montres. Cette année là, l’association du parisien Edmond Jaeger et de l’horloger suisse
Jacques-David LeCoultre donne naissance à la montre de poche la plus plate du monde alliant
raffinement et exploit horloger que seule une Manufacture rassemblant tous les savoir-faire sous son toit avait la capacité d’imaginer et de mettre en oeuvre. Aujourd’hui, Jaeger-LeCoultre persiste et signe l’avenir de la haute horlogerie en dévoilant la montre Master Ultra Thin Minute Repeater Flying Tourbillon, onzième opus de la collection Hybris Mechanica, et première Grande Complication ultra-plate.
Onze, nombre de l’invention et du dépassement. La montre Hybris Mechanica 11. Une nouvelle ère. Les grandes complications ultra plates.
Innovation extrême
Agitateurs d’idées. Visionnaires insatiables. Acharnés de la mise au point. Voici ce qui caractérise les équipes de la Manufacture Jaeger-LeCoultre, sise depuis toujours au coeur de la Vallée de Joux, pour qu’un an seulement après la sortie de la Master Ultra Thin Jubilee, elles donnent naissance à une véritable pionnière dans le domaine des Grandes Complications. Celle-ci se pare d’un nom qui dévoile une séquence de prouesses techniques propres à enflammer l’imagination des amateurs de Haute Horlogerie. Et pour cause. Master Ultra Thin Minute Repeater Flying Tourbillon issue du travail de recherche sur deux complications horlogères emblématiques est la répétition minute la plus plate de sa catégorie avec une épaisseur totale de seulement 7,9 mm.
Cette montre capitalise sur huit brevets dont six nouveaux. Tout son processus de
développement s’est fait sous le sceau de deux maîtres mots: ingéniosité et performance. Ou
comment réussir le pari de l’ultra finesse sans rien concéder en matière de fiabilité.
Hybris Mechanica 11 dispose d’un tourbillon inédit, d’un nouveau spiral ultra performant, d’un système de remontage automatique périphérique, d’un bouton mono-poussoir rétractable, ainsi que d’une nouvelle répétition minute dotée d’un système de réduction des temps morts. Dernière-née dans la saga illustre et féconde des montres à sonnerie de Jaeger-LeCoultre, elle assoit le leadership de la Maison en la matière.
La montre Hybris Mechanica 11 confirme ce qui est unanimement reconnu : chez Jaeger-
LeCoultre, se surpasser est une seconde nature.
Un tourbillon né des exigences de l’ultra-plat
Contrairement au tourbillon classique dont la construction obstrue certains éléments, la
Manufacture a souhaité permettre une visibilité complète sur le coeur de la montre. Les
horlogers de Jaeger-LeCoultre, ne voulant se résoudre à une solution ordinaire, ont développé et breveté à cet effet un tourbillon totalement nouveau. La montre Hybris Mechanica 11 bénéficie d’une première mondiale, un tourbillon volant doté d’un balancier volant. Il s’agit là d’un exploit technique qui offre une visibilité intégrale sur le balancier et le spiral. Ils s’offrent enfin à l’oeil dans une perspective originale et radicalement différente de ce qu’il est habituellement donné de voir. Le regard est happé par les allers-retours réguliers du balancier, au-dessus duquel est fixé le spiral dans une mise en scène inédite. Expressive et chargée en émotion, cette construction permet également de gagner en épaisseur grâce aux prodiges d’inventivité des maîtres horlogers de la Manufacture.
Ces développements de taille ont nécessité de revisiter l’organe réglant et de procéder au
développement d’un nouveau spiral travaillé à la main dans les ateliers des complications.
Toutes les caractéristiques de ce nouveau tourbillon le conduisent à une extrême précision,
quête ultime de l’horlogerie.
Condensé de culture et de savoir-faire, le tourbillon de la montre Hybris Mechanica 11 est
l’expression d’une parfaite maîtrise de la technique. Mais au-delà de l’art et de la science mis en
oeuvre, sa réalisation constitue une aventure humaine jalonnée d’obstacles que les horlogers de la Manufacture se font fort de relever ensemble. Sur chacun de ces prodigieux tourbillons, les collectionneurs des calibres Jaeger-LeCoultre décèlent l’engagement sans faille et le talent pur.
Un système de remontage automatique ultra démonstratif
Dans la recherche absolue de l’optimisation des composants, la Manufacture a imaginé et conçu un système de remontage automatique captivant dans son action, remarquable dans sa
conception et son exécution. Afin de libérer de l’espace et atteindre des dimensions ultra-plates record, le remontage se présente sous la forme d’une masse oscillante périphérique dotée d’un segment en platine visible sous les fines ouvertures du cadran. Accompagnant le geste, le segment réalise des révolutions autour du cadran, profitant des mouvements du porteur pour réarmer le ressort du barillet. Le segment en platine est positionné sur un roulement à billes en céramique développé spécialement pour ce dispositif, doté par ailleurs d’un excellent rendement. Dans une chorégraphie libre de toutes contraintes, il peut tourner dans le sens horaire ou antihoraire, mais seule la rotation dans le sens horaire permet de remonter la montre. Comme une sculpture proche de l’épure, la masse oscillante périphérique, performante et parfaitement intégrée, devient un élément esthétique qui ajoute encore à la puissance graphique de la montre.
Une répétition minute garante du tempo
Dans la culture horlogère, les montres à sonnerie occupent de facto une place à part. Elles
offrent aux horlogers le défi d’une équation de haute voltige à résoudre : il s’agit d’obtenir le son le plus pur, la mélodie la plus régulière, la fiabilité et la précision toujours.
D’une très grande complexité, les mécanismes à répétitions comptent parmi les plus
prestigieux de l’horlogerie. Lorsqu’en 1870 la Manufacture de la Vallée de Joux décide de créer
des calibres dotés de répétitions, elle révolutionne cet art séculaire en lui apportant une
précision et une fiabilité sans précédent grâce au mariage de la main et de la machine. Depuis
cette date, la Manufacture a créé et fabriqué plus de 200 calibres différents dotés de répétitions. La Manufacture en a fait l’un de ses thèmes de prédilection, au fil de garde-temps qui n’ont eu de cesse d’explorer les facettes de cette complication. La montre Hybris Mechanica 11 est le fruit d’une nouvelle piste de réflexion : un mouvement de répétition minute totalement repensé et reconstruit pour être ultra-plat.
Une répétition minute sonne sur demande les heures, les quarts et les minutes. Lorsqu’il n’y a
pas de quarts à sonner, un long temps mort apparaît entre la sonnerie des heures et celle des
minutes. Cette pause existe toujours entre la sonnerie des heures et des minutes, mais elle est
d’autant plus prononcée dès lors qu’il n’y a pas de quarts à sonner. Afin de solutionner ce
problème, un système innovant de réduction des temps morts entre les sonneries a été
développé. Il détecte l’absence de quart à sonner et élimine le temps mort entre la sonnerie des heures et celle des minutes. Les sonneries s’enchaînent au gré des coups graves et aigus, sans rupture du tempo.
Une expertise souveraine au service du son pur
La montre Hybris Mechanica 11 bénéficie des développements apportés à deux précédents
modèles d’exception. Pour une pureté de son parfaite, la vitesse de transmission des vibrations du timbre doit être plus rapide au sein des éléments qui diffusent l’onde sonore que dans le timbre lui-même. Le saphir a cette propriété. Les maîtres horlogers de la Manufacture ont ainsi imaginé en 2005 que le timbre Crystal de la Master Minute Repeater soit directement fixé à la glace saphir à laquelle il transmet les vibrations. Quatre ans plus tard, les maîtres horlogers remplaçaient sur le modèle Hybris Mechanica à Grande Sonnerie les marteaux traditionnels par des marteaux à trébuchets afin de transmettre l’énergie sur les timbres de manière optimisée. Hybris Mechanica 11 dispose aujourd’hui de deux marteaux à trébuchet ayant fait l’objet d’un brevet. Ils frappent, plus fort, sur deux timbres Crystal liés à la glace saphir, ce qui favorise la diffusion amplifiée du son. Les amateurs de belle horlogerie seront tout aussi séduits par l’architecture traditionnelle de cette répétition minute, indiquée entre autres par le positionnement symétrique de deux marteaux. Elle signe un hommage marqué aux montres historiques de Jaeger-LeCoultre.
Hybris Mechanica 11 témoigne de l’investissement humain des horlogers de la Manufacture qui ont développé des outils spécifiques comme le banc sonore, à la mesure de leurs exigences exceptionnelles. Garant du son, chaque horloger est à l’écoute pour restituer l’harmonie de la musique du temps.
Un bouton poussoir en forme de prouesse technique
Afin de gagner encore et toujours sur l’épaisseur de la montre tout en conservant une
esthétique d’une grande pureté, cette répétition minute est actionnée par un mono-poussoir
rétractable. La Manufacture en a déposé le brevet. Hybris Mechanica 11 est ainsi équipée d’un
discret système de verrouillage, positionné à 8 heures. Une fois actionné, il permet de faire
apparaître le bouton poussoir qui déclenche la répétition minute. Dès que la répétition minute
est enclenchée, le bouton poussoir revient dans sa position initiale, bouton enfoncé, pour que
rien ne vienne perturber l’esthétique fluide et équilibrée de la montre.
La discrétion, l’ergonomie et l’exploit technique de ce bouton poussoir rétractable ne sont pas
les seuls avantages de cette innovation ingénieuse. Contrairement aux gachettes traditionnelles dont la course pour l’activation de la fonction répétition minute peut varier suivant l’heure à sonner, cette construction garantit que la course du bouton poussoir reste fixe et de seulement 2 mm, suffisant pour remonter le barillet et déclencher la répétition minute.
Une esthétique puissante jusque dans l’infini détail
Hybris Mechanica 11 réussit l’équilibre parfait entre inspiration historique et technologie
d’avant-garde. Elle se nourrit de l’élégance distinctive des montres de poches du début du
XXème siècle, dernières incarnations d’une tradition culturelle avant que la montre-bracelet ne
finisse par s’imposer. Chaque détail de son design raffiné a sa raison d’être et sert deux propos
à égalité : l’identité esthétique autant que la fonctionnalité du mécanisme.
Le mouvement magistral, ultra-plat dans toutes ses proportions, est intégré dans une nouvelle
boîte inspirée par la montre de poche de 1907 de la forme « couteau ». La montre Hybris
Mechanica 11 présente une épaisseur - 7,9 mm glace comprise – stupéfiante au regard du
diamètre de 41 mm. Parmi les métaux précieux, la Manufacture a porté son choix sur l’or gris,
élu entre tous pour ses excellentes qualités acoustiques. La lunette, les flancs ainsi que les
cornes effilées sont entièrement polis à la main.
Les indexes, la minuterie décalquée noir traditionnelle et la finition grenée argentée du cadran
sont autant de correspondances stylistiques avec les montres de poche historiques de Jaeger-
LeCoultre. On remarque sur l’Hybris Mechanica 11 l’intégration de nouvelles aiguilles
« Dauphines » plus longues, minutieusement ouvragées avec une terminaison polie et grenée
qui ajoute à l’harmonie globale de la montre. L’ouverture à 6 h offre une vue théâtrale sur le
nouveau tourbillon ultra-plat, tandis que les petites ouvertures sur la partie extérieure du cadran permettent d’être aux premières loges pour observer les rotations du segment de masse en platine colimaçonné.
Le mouvement mécanique à remontage automatique de seulement 4.8 mm de hauteur a fait
l’objet d’une attention soutenue en matière de finitions et de détails sophistiqués. L’ébauche et
les ponts sont réalisés en maillechort, un alliage ternaire cuivre-nickel-zinc. Il fait référence à la
noble tradition des montres de poche Jaeger-LeCoultre de la Vallée de Joux et se patine
joliment avec le temps.
Les finitions de Haute Horlogerie, Côtes de Genève sur les différents ponts, anglage
complètement réalisé à la main et particulièrement soigné avec la présence d’angles rentrants
sur certaines pièces, reflètent la vision de la Manufacture et son sens de la qualité poussée à
l’extrême.
Pour rappeler le caractère musical du garde-temps, l’emplacement sur la glace, le point de
contact là où le talon est soudé à la glace saphir, est marqué de quelques notes de musique.
Edition limitée à 75 exemplaires, Hybris Mechanica 11 est instrumentée par le Calibre Jaeger-
LeCoultre 362 et dispose d’une réserve de marche de 45 heures. Elle est proposée en or gris
extra blanc 18 carats avec bracelet alligator haut de gamme Jaeger-LeCoultre et boucle ardillon en or gris.
Hybris Mechanica 11 préfigure par sa complexité la future présentation de la collection Hybris Artistica. Celle-ci a pour vocation d’associer les compétences les plus techniques et les plus créatives des artisans de la Manufacture, qui abrite 180 savoir-faire sous son toit.
Plus que jamais Jaeger-LeCoultre s’inspire du patrimoine immatériel de la Maison, cette soif
inextinguible de repousser les limites et de créer des garde-temps à la pointe de l’innovation.
Avec force conviction, Hybris Mechanica 11 place Jaeger-LeCoultre au pinacle dans le domaine de l’ultra-plat et des grandes complications.
Jaeger-LeCoultre Master Ultra Thin Minute Repeater Flying Tourbillon
Mouvement :
Mouvement mécanique à remontage automatique, Calibre Jaeger-LeCoultre 362,
fabriqué, assemblé et décoré à la main
45 heures de réserve de marche
21,600 alternances par heure
471 pièces
4.8 mm de hauteur
33.3 mm de diamètre
Cadran :
Grené argenté
Index traditionnel bâton (décalqué)
Aiguilles :
Dauphines
Fonctions :
Heure, minute
Répétition Minutes dotée de la fonction de réduction des temps morts
Tourbillon volant à balancier volant
Remontage automatique par masse périphérique
Boitier :
Or gris extra blanc 18 carats
7.9 mm de hauteur
41 mm de diamètre
Cornes polies, bande de carrure et lunette entièrement polies
Etanchéité : 3 bar
Bracelet :
Alligator haut de gamme noir Jaeger-LeCoultre, boucle ardillon haut de gamme en or
gris
Référence :
131 35 20, série limitée de 75 exemplaires
Texte originale en français |