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Leur goût prononcé pour les montres de luxe aura causé leur perte. Deux hommes d'une trentaine d'années originaires des Balkans, ont été interpellés jeudi dernier en banlieue parisienne, après le vol il y a près d'un mois de sept montres de luxe d'un montant total de 1,8 million d'euros.
Le 14 février dernier, un horloger suisse spécialisé dans les montres haut de gamme est contacté par de mystérieux acheteurs qui disent représenter les intérêts de riches familles du Golfe.
Après un premier rendez-vous avorté dans les environs de Bâle (Suisse), le vendeurs et les acheteurs se retrouvent finalement à Strasbourg. Quelques minutes après la rencontre, l'acheteur potentiel dérobe avec violence l'ensemble de la marchandise, et prend la fuite dans une puissante berline de marque allemande conduite par un complice. « Il y avait deux montres d'une valeur de 500 000 euros chacune, et cinq autres dont le montant oscille entre 100 000 et 200 000 euros, toutes de la marque Julien Coudray », explique t-on à la division économique et financière de la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Strasbourg, saisie de l'enquête.
Quelques jours après avoir été braqué, le malheureux horloger est de nouveau contacté par les mêmes voleurs présumés, et en informe les enquêteurs. Un nouveau rendez-vous a lieu dans les allées du centre commercial de Rosny 2 jeudi dernier dans l'après-midi. A la clé : une interpellation mouvementée, comme nous l'avions raconté. « L'arrestation a été particulièrement mouvementée, car les deux suspects n'ont pas hésité à foncer avec leur véhicule contre les policiers, dont plusieurs ont été légèrement blessés », explique t-on à la DIPJ . Finalement interpellés, les deux suspects n'étaient pas en possession des montres qui n'ont pas encore été retrouvées, mais avec plus de 2,5 millions d'euros de faux billets de banque de 500 euros, dont plusieurs portaient l'inscription « Disneyland Paris ». Déjà connus de la justice pour des faits de vols, les deux suspects originaires des Balkans, ont été placés en garde à vue dans l'attente de possibles poursuites judiciaires.
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