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Swatch Group a déboursé 1 milliard pour acheter l'horloger-bijoutier en janvier 2013, propriété de la société canadienne Harry Winston Diamond Corporation.
L'intégration de l'horloger et bijoutier Harry Winston dans le groupe Swatch n'est pas encore complètement terminée, a indiqué la présidente Nayla Hayek dans un entretien à "L'Agefi" de mardi. La maison conservera son double ancrage aux Etats-Unis et en Suisse.
"L'intégration n'est pas encore complètement achevée, mais nous n'avons pas rencontré d'obstacle majeur", a précisé Mme Hayek, qui est également présidente du groupe Swatch. Selon cette dernière, "les ateliers de joaillerie resteront aux Etats-Unis et toute la division horlogère reste en Suisse".
Concernant le départ de l'ex-patron Frédéric de Narp, la responsable de Harry Winston a précisé que le groupe n'avait "jamais repris d'entreprise avec le CEO. Ce n'est pas une incompatibilité de personne".
Le numéro un mondial de l'horlogerie veut "clairement conserver un positionnement très haut de gamme sur la partie joaillerie", a souligné Mme Hayek, précisant que "la première chose que nous avons fait a été d'arrêter tout ce qui avait été mis en place dans le domaine du e-commerce".
Swatch Group a déboursé 1 milliard USD pour acheter l'horloger-bijoutier en janvier 2013, qui était propriété de la société canadienne Harry Winston Diamond Corporation, cotée à New York et à Toronto. Ni le chiffre d'affaires, ni le bénéfice de Harry Winston n'ont été communiqués par le nouveau propriétaire.
En mars, Nayla Hayek avait indiqué que la marque effectue 75% de ses ventes dans la joaillerie, fabriquée à New York, et 25% dans les montres, fabriquées à Plan-les-Ouates.
Romandie |