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Le Salon international de l'horlogerie et de la bijouterie a vécu pour son édition 2014. Les exposants restent optimistes mais sans euphorie, souligne Nina dos Santos, journaliste vedette de CNN International.
Alors que Baselworld ferme les portes de son édition 2014, Nina dos Santos, une journaliste vedette de CNN International, revient pour 24 heures sur les moments forts de la principale foire horlogère de Suisse.
Elle a ainsi décelé des signes de prudence. «Les marques horlogères continuent d'afficher une confiance et d'innover mais elles sont moins exubérantes que les années précédentes», explique la journaliste qui parle couramment plusieurs langues.
Alors que les grands noms de l'horlogerie étaient encore euphoriques lors du salon 2013, certains osent désormais le mot de consolidation. «Surtout dans les pays émergents, et la Chine en premier. Mais les groupes continuent de dire qu'ils misent sur le marché chinois et parlent désormais de long terme».
Une croissance plus supportable
«Certains directeurs y voient également des côtés positifs, affirmant que le rythme de croissance sera plus durable et qu'au final, ce sera mieux pour eux car ils pourront mieux planifier et gagneront en visibilité sur le long terme».
La campagne anti-corruption menée par les autorités chinoises devrait impacter différement les marques. Le très haut de gamme va en ressentir les effets tandis que d'autres espèrent tirer avantage de leur profil d'entrée de gamme de luxe, ajoute la journaliste de CNN.
L'Asie rêve de montres mécaniques
Il est toutefois certain que cette campagne va amoindrir le goût des consommateurs chinois pour les montres de très haut de gamme mais pas pour la belle mécanique qui rencontre un succès croissant en Extrême-Orient. «C'est une question d'image et d'aspiration surtout pour une classe moyenne toujours plus nombreuse.»
Elle a pu en juger à l'aune des réactions sur les médias sociaux en Asie que suscitaient ses reportages. «Il y a toujours plus de gens intéressés par les montres mécaniques mais ils n'ont pas toujours les moyens de s'en offrir.» Elle pense que l'horlogerie suisse est très bien placée dans l'ex-Empire du Milieu, car outre son prestige énorme dans le pays, elle a des produits pour chaque type de clients.
La journaliste a également été impressionnée par les innovations et les pièces uniques présentées à Baselworld, comme ces montres qui valent plusieurs millions de dollars. «L'idée d'avoir autour du poignet quelque chose de plus cher qu'une maison est toujours irréelle.»
(Newsnet)
24heures |