|
Dans l’allégresse d’un temps qui passe
La légende veut que Beethoven pleurait de bonheur quand il composait L’Hymne à la joie de sa Neuvième Symphonie, pratiquement toute jouée en mode allegro. Fawaz Gruosi est trop pudique pour avouer des larmes de joie, mais il devait y penser quand il a créé, voici dix ans, sa collection Allegra et qu’il a pu la dédier à sa fille Allegra : c’était son propre Hymne à la joie – joie de vivre, allégresse d’une jeunesse qui égrène sans compter ses matins du monde, gaieté de bijoux qui captent la lumière pour mieux exprimer les mouvements de la vie.
Le père a mûri. La fille a grandi. Dix ans plus tard, la complicité est plus évidente que jamais : les yeux brillent quand ils se sourient. En mode Allegro maestoso ou en Allegro energico.
Le poète qui a inspiré Beethoven son élan musical nous parle des « soleils joyeux qui dansent dans un ciel somptueux » : n’est-ce pas une métaphore rêvée pour les bijoux qu’un père a baptisé du nom de sa fille ?
La ligne de vie d’Allegra – la fille – est partie à la rencontre du temps : Fawaz Gruosi a voulu, cette fois, lui consacrer une montre, porte-bonheur d’un père qui ne rêve que de pierres, d’étincelles et de couleurs. Allegra ou la joie du temps qui passe. Allegra, une fille comme tous les pères en ont rêvé – ou des bijoux comme toutes les filles en ont rêvé un jour.
De l’Inspiration d’une Collection
La première pièce de la collection Allegra que j’ai créée il y a 11 ans est la concrétisation d’un imbroglio de sentiments, d’attachements, de rêves, de visions. La vie que nous menons aujourd’hui est souvent dispersante, telle un tourbillon où l’on peut facilement se perdre, où l’on peut facilement perdre de vue l’essentiel.
Très jeune déjà, mes ambitions me nourrissaient, me hantaient ; et cette soif de créer, de construire, de réussir m’habite encore. Très jeune aussi, je suis devenu père. Je me rappelle le calme de la chambre où j’ai porté Allegra pour la première fois, la douceur de la lumière, le bonheur du silence. Le contraste de ces deux aspects de vie, l’impétuosité face à la sérénité, le travail face à la famille, le questionnement perpétuel de savoir où l’on doit être, ce que l’on doit être, a été pour moi d’abord un réel trouble, un écheveau d’émotions à gérer, et finalement une source d’inspiration fantastique.
La collection Allegra est l’illustration de cet écheveau, de ce bouillonnement, mais aussi d’une harmonie et d’un épanouissement que seule la paternité peut provoquer. La collection Allegra est le symbole, mon symbole, de la vie et de l’amour, faite de liens dont l’importance varie, mais toujours unis, toujours soudés. Liens d’or ou de cuir entremêlés, pleins, solides. Colorés comme l’est la vie, vibrants comme l’est l’amour. Bagues, boucles d’oreilles, pendentifs, bracelets et aujourd’hui une montre. La collection est complète, et j’en suis fier…
La nostalgie d’un temps où les montres se faisaient bijoux
Le carré est, beaucoup plus que le rond, le vrai code horloger qui signe les créations de Fawaz Gruosi. La montre Allegra – qu’il aura mûrie pendant dix ans avant de se décider à la lancer – est un double carré, un carré au carré, qui enferme le temps dans une forteresse et qui l’encercle de feux de pierres capables de faire flamber la lumière. Ce sont ces pierres qui sculptent le carré du boîtier. Bien plus qu’une montre, c’est un bijou qui donne l’heure, mais qui
se pose d’abord en bracelet.
D’ailleurs, pour poser au poignet ce double carré, Fawaz Gruosi a retrouvé l’esprit des bracelets-montres des années 1930, quand les stars portaient leurs montres les plus précieuses attachées par des cordons.
Il y a une revendication hollywoodienne dans le feu d’artifice des bracelets en couleurs de la nouveau collection Allegra : c’est le souvenir d’un dolce vita chaque jour renouvelée et la promesse d’un bijou qui donnera du plaisir bien plus que l’heure à celles qui vivent la vie en mode allegretto. C’est, surtout, la création d’une complicité tendre, multiple et chatoyante entre la montre et celle qui la porte : les liens de cuir retiennent autant qu’ils libèrent. Leur souplesse est une fidélité qui accompagne tous les mouvements. Allegra : une montre pour les jeunes de coeur et d’esprit, la première et pour toujours, éternellement jeune.
Quand l’heure n’est plus indispensable, mais qu’il faut toujours prendre la précaution d’en saisir les pulsations incessantes, la montre peut se faire bijou : elle parlera du temps qui passe autant des minutes écoulées.
Une gourmandise de couleurs et de matières
Un père rêveur de joies. Un père qui sait jouer avec la lumière pour illuminer le regard des femmes. La collection des bijoux Allegra, c’était d’abord une tentative de raisonner le mouvement en le coulant dans les courbes et les volumes de sa propre lumière. Il y a du mouvement perpétuel dans les différentes créations de la ligne Allegra, une fascination pour les pleins et les déliés, une tension permanente entre les élans du coeur et les raisons que la raison ignore dès qu’on parle de joaillerie.
Dédicacée à une nouvelle génération de femmes qui osent les formes et les éclats, la collection Allegra a l’ambition de tenir sa place sans rien sacrifier aux mièvreries Née d’un rêve de beauté et coulée dans un berceau de métal, cette collection joue les impertinentes en mêlant l’or, le cuir et les pierres précieuses.
Elle a la gaieté de ses couleurs, qui jouent sur le faste des tapis rouges et sur l’étoffe des méridiennes de l’été. Elle affiche la gourmandise sensuelle de ses liens, qui sont autant d’insolentes friandises. Allegra, c’est la magie de Grisogono.
Langue originale: français |