Hermès a fait mieux qu'attendu au premier trimestre, dopé notamment par une très forte progression des ventes au Japon avant le relèvement de la TVA intervenue dans le pays début avril.

Les ventes du fabricant des sacs Birkin et des "carrés" de soie ont totalisé 943,5 millions d'euros, affichant une hausse de 10,1% à taux de change courants. Hors effets de change, la croissance a atteint 14,7%, alors que les analystes anticipaient une progression comprise entre 11% et 14%.

Sa croissance organique avait atteint 17% au quatrième trimestre 2013 et 12,8% il y a un an.

Le sellier de luxe fait encore une fois largement mieux que ses concurrents. La division mode-maroquinerie de LVMH (Louis Vuitton, Céline ou Fendi) a vu sa croissance organique atteindre 9% tandis que celle du pôle luxe de Kering (Gucci, Bottega Veneta ou Saint Laurent) est ressortie à 6,3%. et

Les ventes de la maroquinerie, division phare d'Hermès, ont grimpé de 15,5% à changes constants, tandis que la croissance organique a atteint 19,1% dans les vêtements et accessoires, 13,6% dans la soie et le textile et 17,2% dans les bijoux et arts de la table.

Seuls les parfums ont signé une croissance à un chiffre, limitée à 5,9%, tandis que l'horlogerie a signé des ventes tout juste stables (-0,1%), toujours aux prises avec un marché chinois plombé par les mesures anti-corruption prises par Pékin.

Comme ses concurrents, Hermès a profité de la hausse de la TVA intervenue au Japon le 1er avril, qui a provoqué des achats anticipés et permis au groupe de voir ses vente grimper de 22% dans le pays.

En Asie hors Japon, la croissance est restée cependant très solide (+18%), tout comme aux Etats-Unis (+18%).

Seule l'Europe a signé une croissance à un chiffre (+8%), dans un environnement économique toujours qualifié de "difficile".

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