Bruno Belamich, directeur de création Bell & Ross, s’est mis à rêver d’une moto de vitesse pour aller rouler sur les pistes de records du lac salé à Bonneville (Utah/USA).

L’idée: créer une machine inédite qui rendrait hommage à l’aviation américaine des années 50-60 à travers ses lignes et inspirerait une nouvelle montre pour la marque. L’objectif: cette moto, la B-Rocket, doit permettre de retrouver l’esprit de l’époque et la magie de ce lieu de légende. Dans la foulée, l’engin va inspirer au créateur deux montres complémentaires par leur taille et leurs fonctions: le chronographe BR-01 et sa petite soeur la BR-03 B-Rocket.

Pour relever le défi, Bell & Ross s’est associé à Shaw Speed Motorcycles, concessionaire officiel Harley-Davidson en Angleterre, déjà bien connu suite à d’autres coopérations. Bruno Belamich lui a dessiné une moto en forme de goutte d’eau, une belle idée pour aller rouler dans le désert de sel. L’aventure s’est concrétisée en juin dernier, une petite équipe s’est rendue sur place pour tourner un film. Avec la moto… et la montre bien sûr, personnage primordial de cette saga horlogère peu commune.

Toute l’équipe a vécu une belle aventure humaine, tout particulièrement Simon Pocok, motard expérimenté inopinément promu pilote suite à la blessure du titulaire. Il a pu pousser la moto à fond. «Là, en faisant corps avec la machine, les runs sont devenus incroyables. C’est la première fois que j’ai ressenti une émotion telle aux commandes d’une moto. Si on me demande de repartir demain, je signe tout de suite».

Voilà une parole qui donne envie de prendre date. Une date à ajouter aux aventures de Bell & Ross qui emprunte des pistes différentes pour concevoir ses modèles… Parfois même jusque sur le sel d’un lac désertique, là où la vitesse est libre et les pensées aussi.

Fédération de l'industrie horlogère suisse