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ProGeWatch. Projet belge à vocation swiss made. Lancement du financement la semaine prochaine. Prototype dès l’automne 2015.
Stéphane Gachet
La montre connectée n’a pas encore trouvé son véritable marché, mais elle soulève déjà beaucoup d’enthousiasme auprès des challengers indépendants. Les projets se ressemblent, avec un concept aussi innovant que possible et un mode de financement participatif, crowdfunding. Le grand exemple local est certainement Hyetis à Genève, qui a récemment fait face aux incertitudes de ses premiers investisseurs. Dans une catégorie assez proche, un projet belge s’est déclaré en fin de semaine dernière, Pro-Ge Watch, porté par Turan Cicekci, ingénieur, inventeur et commerçant (restaurant et supérette à Bruxelles).
Le projet est bouclé sur le papier, la première étape de financement sera lancée la semaine prochaine, à travers des plateformes de crowdfunding. L’objectif est de lever entre 200.000 et 300.000 euros, ce qui devrait financer la finalisation du premier prototype. La montre est pour l’instant totalement virtuelle, mais un brevet a déjà été déposé et le concepteur assure avoir résolus sur papier plusieurs des contraintes techniques. L’alimentation en premier lieu, a été abordée en distinguant les fonctions très énergivores des plus fonctions plus frugales. Le fonctionnement même de la montre, activée par mouvement du poignet, devrait augmenter la durée d’utilisation.
Le positionnement prix se situe entre 450 euros et 1200 euros pour des séries limitées. L’objet apparait d’emblée massif, avec une montre connectée plutôt classique sur le dessus et une seconde partie sous le poignet, contenant connexion bluetooth, caméra, laser, etc. Les images de synthèses comportent déjà une particularité: un écusson à croix blanche, signe d’un ancrage dans le swiss made. L’initiateur est convaincu que le label est indispensable, même si toute la technologie est asiatique, l’assemblage, la boîte et le mécanisme du bracelet devront permettre de répondre aux critères du swiss made.
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