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Nick Hayek, le patron de Swatch Group, se veut optimiste pour les affaires du numéro un mondial de l'horlogerie cette année.
Malgré la crise en Ukraine et la vague protestataire à Hong Kong, les ventes de Swatch Group devraient progresser entre 2 et 6% en 2014.
Une croissance «que nous sommes en mesure d'atteindre à la faveur de notre portefeuille de marques», a précisé le patron de Swatch Group Nick Hayek dans une interview publiée ce vendredi 28 novembre dans le magazine allemand Handelsblatt. Mais pour finalement y parvenir, tout dépendra de l'évolution des taux de change, a-t-il rappelé.
«A Londres, à Genève et ailleurs», Swatch ressent le fait que les Russes sont moins enclins à voyager en raison de la crise en Ukraine, poursuit le directeur général du groupe. «Nous ressentons également des replis à Hong Kong». Mais il s'agit là d'un moindre mal, l'entreprise misant plus sur la Chine que sur l'ex-colonie britannique.
Pour mémoire, Swatch Group a réalisé un premier semestre en demi-teinte, freiné par des taux de change défavorables. Le géant biennois a dégagé un bénéfice net de 680 millions de francs, en baisse de 11,5% par rapport aux six premiers mois de 2013.
Swatch Group n'avait pas accusé de recul de sa profitabilité depuis la crise, en 2009, volant de records en record jusqu'ici. Depuis quelque temps néanmoins, la vigueur du franc le préoccupe, Nick Hayek, ne cessant de réclamer de nouvelles mesures de politique monétaire de la Banque nationale suisse (BNS).
Impacté lui aussi par la vigueur du franc, le chiffre d'affaires brut a néanmoins progressé, de 4% à 4,35 milliards de francs. En devises locales, il a crû de 8,5%.
(ats/Newsnet)
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