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Performance supérieure mais pas homogène...
 
Le 03-12-2014

En somme, la hausse de l’indice SMI s’avère forte cette année mais n’est pas uniforme. Une douzaine de titres a accompli cette année une performance inférieure à celle du SMI, y compris Holcim (plus de 8%).

Contrairement aux autres indices suisses du marché des actions, le détachement du dividende ne fait l’objet d’aucune correction dans le SMI.

Revenons aux baisses susmentionnées. A commencer par Transocean, dont la valeur boursière a fondu de moitié. Il s’agit là d’une entreprise cyclique à forte intensité capitalistique. Son évolution boursière s’avère peu ou prou corrélée à l’évolution du cours du pétrole. Or, ce dernier a chuté de plus de 30% depuis juin dernier.

La seconde plus forte baisse, on l’a vu, est Swatch Group avec l’action au porteur qui se montre plus volatile que la nominative. La baisse d’environ 20% du titre au porteur provient davantage de la correction de la hausse très vigoureuse qui l’a précédée que d’un problème fondamental, même si un ralentissement de la croissance se fait sentir dans l’industrie horlogère.

Par opposition à Transocean, Swatch Group continue à générer une rentabilité très élevée, tant en termes de marges opérationnelles que de rendement des capitaux engagés (ROIC). C’est d’ailleurs le cas de deux autres sociétés qui présentent en 2014 une relative contre-performance boursière (bien que positive) tout en ayant des rendements supérieurement élevés et pérennes, à savoir Richemont et SGS.

Troisième moins bonne performance du SMI cette année, Syngenta se trouve dans une tendance baissière depuis le début 2013 mais tout en conservant un rendement attractif des capitaux investis.

Les incertitudes et perspectives de croissance un peu réduites ont également pesé sur le cours de l’action ABB. Il est intéressant d’observer que ce titre, à l’instar d’Adecco, se situe encore au-dessous du sommet atteint en 2007, de même que pour Zurich. Les exemples les plus manifestes à cet égard sont cependant ceux de Credit Suisse Group, UBS et Holcim. Tous ces titres se situent, en effet, nettement au-dessous des niveaux-records atteint en 2007, lesquels étaient tous exagérés a posteriori.

Concernant la performance du marché suisse à long terme, le rendement annuel (moyenne de la plus-value) des actions a atteint 9,75% en valeurs nominales et 7,53% en valeurs réelles durant la période allant de 1926 à fin 2013, d’après Banque Pictet & Cie SA. La perte maximale (pour l’année) s’est élevée à 34,05% en 2008, alors que le gain maximal a eu lieu en 1985 avec 61,36%.

Les calculs se basent sur une moyenne arithmétique. L’amplitude peut être élevée. Il peut exister des années extrêmes. Il y en aura probablement d’autres dans le futur, car les marchés s’avèrent par nature volatils. Quoi qu’il advienne, l’année 2014 se rangera, selon toute vraisemblance, dans la catégorie des bonnes années.

Si l’année 2015 s’annonce plus difficile, elle sera sans doute différenciée également. (PR)

AGEFI


 



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