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Et aussi les gros muscles des résistants à l’ordre marchand, la slow attitude d’une seule aiguille et le décalage horaire vu du pôle Nord… C'est l'actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte sans jamais oser le demander...
ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail d'informations horlogères en liberté (un pure player de l'information, avec 3,8 millions de visiteurs mensuels – données Google Analytics). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration avec Business Montres, pour parler des marques, des montres et de ceux qui les font. Cette semaine, au sommaire de ce cent-troisième épisode d'Atlantic-tac (page en accès libre, résumé ci-dessous) :
►►► SEVENFRIDAY : Une certaine brutalité dans l’esprit de résistance… Avec SevenFriday, marque fétiche de l’avant-garde horlogère du pays des montres (la Suisse, en dépit de l’anglomanie du nom), on découvre les canons des nouveaux concepts qui vont révolutionner l’horlogerie de grand-papa au cours de ces prochaines années : la testostérone esthétique alliée à la volonté de s’en tenir à un prix qui ne soit pas indécent. À peine plus de 1 200 euros pour cette P3/BB mécanique – BB pour Big Block, dans l’esprit des grosses « bagnoles » musclées de la légende automobile. Les initiés vous diront…
►►► HAUTLENCE : Les grands intellectuels du futurisme « méchanique »… Pourquoi « méchanique » écrit à l’ancienne ? Parce que les créateurs indépendants de Hautlence (marque qui fête ses dix ans) se situent dans la lignée des grands horlogers méchaniciens du XVIIIe siècle – ceux qui ont fait du mouvement de la montre mécanique ce qu’il est aujourd’hui. Impossible de rester insensible à la poésie futuriste de cette montre machiniste et pré-industrielle, quelque part entre l’esthétique steampunk et les codes du constructivisme. La jeune équipe de Hautlence (marque anagramme de Neuchâtel, en Suisse) a mis tout son savoir-faire et toute sa passion pour les engrenages dans cette HL 2.5 de haute facture suisse. Explications sur la base de l’image ci-dessous : en haut, dégageant le 8 de 8 h, la « chaîne » dont les douze maillons sont autant de plaquettes porteuses du chiffre des heures. Elle défile un peu comme la chenille d’un char, en sautant spectaculairement d’un chiffre toutes les heures, mais ce « saut » se déroule...
►►► BRISTON : L’indéniable séduction du décalage horaire à la française… Mine de rien, sans tapage, la toute jeune marque indépendante Briston (à peine un an d’existence) est la plus belle histoire récente de l’horlogerie française, avec déjà plus de 15 000 pièces vendues et une percée internationale remarquée jusqu’au Japon. Un créateur discret, un design qui mêle références classiques et style contemporain, un matériau amusant et décalé (le composite « écaille de tortue » de nos lunettes) et une qualité de fabrication bien maîtrisée à un prix spécialement étudié pour les consommateurs lessivés des années Hollande : 175 euros pour se faire plaisir avec des bracelets faciles à changer on peut oser la couleur, notamment le...
►►► MEISTERSINGER : L’éloge de la lenteur s’offre un frisson mécanique… Franchement, dans la vie de tous les jours, vous souciez-vous de l’heure à la minute près ? De toute façon, votre téléphone portable peut assurer cette hyper-précision. On peut donc se contenter d’un décompte des heures moins mathématique, plus « flou », dans une logique de temps qui passe plus que de temps qui stresse. Les montres mono-aiguilles auraient pu être inventées par et pour les militants de la slow attitude : avec une seule aiguille, et donc une approximation de l’ordre des deux minutes dans la lecture de l’heure, les journées semblent s’écouler plus lentement. Ce concept – qui était paradoxalement celui des premières montres de poche, il y a cinq siècles – est la spécialité de la...
►►► RJ-ROMAIN JEROME : Exterminons les envahisseurs venus de l’espace ! Le bonheur est dans le trait : pour les adulescents qui ont trop abusé, étant plus jeunes, de Space Invaders, le plus mythique des jeux d’arcade, la « madeleine de Proust » est un simple trait de canon laser à quelques pixels d’abattre un envahisseur extra-terrestre. RJ-Romain Jerome, la marque horlogère qui met en scène les grandes légendes de notre temps, a donc décidé d’offrir à ces nostalgiques une montre en série limitée Ultimate Edition (vente exclusive sur Internet), avec des couleurs exclusives néonisées et un cadran simplifié par rapport aux collections précédentes des montres Space Invaders. On aura remarqué la multiplication dans les rues de Paris de mosaïques colorées à la gloire...
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