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Les banques centrales, l’OCDE ou encore l’OPEP donneront le rythme de l’année qui débute. En Suisse, la TVA joue son avenir dans les urnes. Tandis que Baselworld pourrait marquer les grands débuts de la montre connectée «swiss made»
Que fera la Banque nationale suisse de ses tout nouveaux taux négatifs? Quand son homologue européenne lancera-t-elle son programme d’assouplissement quantitatif pour relancer l’activité? Les taux américains remonteront-ils en été, ou en automne? Les pays producteurs de pétrole parviendront-ils à enrayer la chute de la valeur de leur fonds de commerce? A ces grandes questions, 2015 va offrir tout ou partie de la réponse.
Avant de peut-être devenir le théâtre de grandes avancées commerciales (OMC à Nairobi) et climatiques (conférence mondiale à Paris), l’année qui débute devrait aussi être celle de la nouvelle transparence fiscale et du renforcement de la gouvernance économique mondiale. L’OCDE, mais aussi le G7 et le G20 n’y échapperont pas. Ils devront apporter les premières réponses concrètes à des enjeux devenus prioritaires, voire urgents. En Suisse, hormis les rendez-vous traditionnels (SIHH, Baselworld, Symposium de Saint-Gall…), le peuple devra se prononcer sur l’imposition des grandes successions au niveau fédéral. En mars se jouera aussi l’avenir de la TVA telle que le pays l’a connue jusqu’à aujourd’hui. Bref, l’année 2015 impose déjà des rendez-vous immanquables aux milieux économiques. Et c’est sans compter ses incontournables imprévus. (SP)
Servan Peca
LE TEMPS
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