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Quand Terminator oublie les minutes, quand le calendrier sonne pour 2,2 millions d’euros et …
 
Le 12-01-2015
de Business Montres & Joaillerie

et quand la Lune cligne des yeux…

Mais aussi une pastille de météorite lunaire pour le Français oublié par les Suisses, la sagesse sportive d’un grand collectionneur et le contrôle au poignet de votre activité physique… Une actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte...

◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail des informations en liberté (un pure player de l'information, avec 3,8 millions de visiteurs mensuels – données Google Analytics). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration avec Business Montres, pour parler des marques, des montres et de ceux qui les font. Cette semaine, au sommaire de ce cent-sixième épisode d'Atlantic-tac (page en accès libre, résumé ci-dessous) :

►►► HYT : Le Terminator a compris qu’il pouvait se passer des aiguilles… En débarquant sur la Terre pour tuer Sarah Connor, l’assassin cybernétique Terminator ne savait pas que les humains inventeraient un jour – trente ans tout juste après son retour vers le passé (1984) – une montre à son image. C’est à coup sûr pour réparer cette lacune du scénario que les ingénieurs hydromécaniciens de la maison HYT ont imaginé cette Skull issue d’une faille spatio-temporelle dans l’histoire horlogère. Les heures sont indiquées par la course d’un fluide sanglant à l’intérieur d’un capillaire : les « heures fluidiques » sont la spécialité de ces créateurs. Pas de minutes : le Terminator n’en a pas...

►►► LOUIS MOINET : C’est un fragment de la Lune qui guide l’étoile du temps… Qui se souvient que le Français Louis Moinet a été un des plus grands horlogers de la première moitié du XIXe siècle, inventeur génial (on lui doit le premier chronographe digne de ce nom, ainsi qu’une montre dont le mouvement battait 100 fois plus vite que ceux de l’époque) et compagnon d’atelier du grand Breguet ? On avait gommé ce créateur français de la grande histoire de l’horlogerie, généralement écrite par des Suisses ! Une jeune marque indépendante lui rend hommage, avec des montres qui témoignent du meilleur des beaux-arts de la montre classique : ce tourbillon Vertalor est très intelligemment architecturé et parfaitement équilibré entre les exigences de la mécanique et de l’esthétique. Au centre du cadran, sur l’axe...

►►► RALPH LAUREN : L’apprentissage de la sagesse dans le style sportif… Le triomphe de la lucidité : après s’être rêvé – et planté – en marque de haute horlogerie à la remorque des marques suisses, Ralph Lauren a sagement revu sa copie, remballé ses coûteux mouvements de haute mécanique et restylé son catalogue pour y exprimer un goût plus personnel. Témoin, cette Sporting, certifiée chronomètre pour la précision du mouvement automatique, dotée d’un boîtier nettement plus seyant de 39 mm et décoré de tous les détails néo-classiques qui font de l’effet, même sur une montre sportive étanche à 100 m : les vis sur la lunette qui cercle le cadran, les chiffres romains, les aiguilles « pomme » à la...

►►► WITHINGS : Jour après jour, heure par heure, la Pop vous dira votre Activité… Une jolie montre connectée qui devient encore plus jolie tout en divisant son prix par deux : un bon exemple qui devrait inspirer les horlogers suisses – qui font en général exactement l’inverse ! Withings est la jeune marque française qui monte, qui monte, qui monte dans le ciel de l’horlogerie mondiale, avec une gamme Activité dont nous vous avions parlé dès cet été, mais qui revient ces jours-ci en version « Activité Pop », plus amusante en couleurs, sans prétention au Swiss Made mais à 150 euros (au lieu de 350 euros). Mieux que Swatch côté légèreté du design – ah, la French Touch ! – et mieux qu’un coûteux coach personnel pour...

►►► SLYDE : L’imagination qui en rajoute dans la poésie des heures… La spécialité de la marque Slyde, ce sont des montres d’allure contemporaine qui se permettent d’afficher, sur leur écran tactile, des styles mécaniques « à l’ancienne ». Ce sont des mécaniques purement virtuelles, qui fonctionnent exactement comme les mouvements de vraies montres comme on aime en faire dans le goût des complications suisses. Jean Baudrillard nous aurait parlé de « simulation dans le simulacre » (ou l’inverse). L’avantage de ces heures méca-numériques, c’est qu’elles mettent l’imagination au pouvoir : en touchant l’écran, on s’autorise des fantaisies d’affichage impensables avec des montres classiques. La nouvelle Optika reprend ainsi le style graphique des anciens Rolleiflex (la Rolls des appareils photos argentiques), jusque dans le gainage en cuir et le cerclage des objectifs, mais avec des clins d’œil aussi énormes que celui de la Lune qui prend un obus dans l’œil grâce au film de Méliès. D’un doigt qui tapote...

►►► PATEK PHILIPPE : Une montre-bracelet à 2,2 millions d’euros pour faire sonner la date … Que font les manufactures pour fêter un anniversaire important ? Des « montres anniversaires ». Que fait une manufacture de montres à complication qui fête ses 175 ans ? Des montres encore plus compliquées. Ce qui n’est pas facile quand on détient déjà différents records du monde dans l’ultra-complication mécanique ou dans le prix d’une montre-bracelet [la barre est à 6 millions de dollars aux enchères pour une montre en platine à multiples fuseaux horaires]. Une maison comme Patek Philippe se doit d’innover : c’est pourquoi la nouvelle montre-bracelet Grandmaster Chime est, dans son style cossu pour milliardaire collectionneur (2,2 millions d’euros pour chacune des six montres qui seront réalisées), une petite révolution. Elle est réversible pour profiter des deux cadrans – recto-verso – où s’affichent...

 



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