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Greubel Forsey a vendu 900 montres depuis sa création en 2004. Il faut dire que la marque horlogère chaux-de-fonnière se situe dans le très haut de gamme, avec des prix oscillant entre 200'000 francs et 1,5 million de francs la pièce.
A la question de savoir qui achète de tels garde-temps, Emmanuel Vuille, directeur de Greubel Forsey, répond que "ce sont évidemment des gens fortunés, mais ils sont dispersés dans le monde entier". Environ 15% des 900 montres vendues en onze ans l'ont été en Asie, précise-t-il dans une interview parue samedi dans "Le Temps".
Rareté et besoin d'exister
"Les Etats-Unis sont un marché très important. Tout comme la Russie, même si c’est désormais un peu plus compliqué. Les acheteurs sont en général des entrepreneurs", explique Emmanuel Vuille. Evoquant la stratégie de la société, ce dernier note que "le plus gros défi est de trouver un bon équilibre entre rareté et besoin d'exister".
Greubel Forsey s'appuie sur un réseau de distribution de 35 points de vente. "Et nous n'avons pas forcément l'intention d'augmenter ce nombre", précise Emmanuel Vuille. Basée à La Chaux-de-Fonds, l'entreprise a annoncé à fin novembre dernier un total de dix licenciements. Elle compte aujourd'hui une centaine d'employés.
L'horloger, dont Richemont détient 20% du capital depuis 2006, avait alors motivé sa décision en disant que son chiffre d'affaires était en baisse, en raison d'une situation difficile sur certains marchés, comme la Russie et l'Ukraine.
Romandie
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