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Une montre, un mythe : la Roulette Russe d’ArtyA est la sulfureuse pièce qui marie la vie, la mort, le temps qui s’écoule entre les deux...et ce mythique défi russe qui peut à tout instant faire basculer de l’un à l’autre.
Lorsque l’on joue à la Roulette Russe, les faux-semblants n’ont pas leur place. A l’instar d’une réalité où chaque balle compte, la pièce créée par ArtyA comporte de véritables balles sur son cadran. C’est un thème qu’Yvan Arpa, CEO et designer de la marque 100% indépendante, explore depuis longtemps dans sa collection Son of a Gun. Celle-ci se compose de quatre familles : les Tradition & Bicolor, Werewolf, Target, et Roulette Russe (« Russian Roulette »).
Un squelette dans la chambre
C’est cette dernière famille qui est aujourd’hui enrichie par de nouveaux modèles. Trois pièces, toutes strictement limités à 99 exemplaires, voient le jour. Leur point commun : de nouvelles finitions, offrant un choix plus large aux amateurs de ce best-seller d’ArtyA créée en 2014.
Ces trois nouvelles Russian Roulette sont proposées en versions squelette. Elles reprennent l’originalité qui avait fait mouche lors de l’introduction de la collection : une animation mobile, un authentique barillet de pistolet ajouré côté cadran, monté sur roulement à billes et tournant à très grande vitesse au moindre mouvement de poignet. Cette animation comporte une véritable douille logée dans l’une des six chambres du mobile. Au sein de la boîte classique, également ronde, l’ensemble file aussi vite qu’une balle et offre une animation permanente au poignet.
Pourtant, ArtyA ne s’est pas simplement contenté d’ôter le cadran ou d’ajourer certains éléments du mouvement. Un important travail tant stylistique que technique a été réalisé. « L’objectif était d’aller plus loin dans la figure de style balistique », détaille Yvan Arpa. « Nous avions déjà l’approche circulaire très présente sur les pièces existantes, figurant un impact de balle. Aujourd’hui, c’est comme si la balle traversait le mouvement, puisque lui aussi a été squeletté de ces mêmes impacts, au niveau du barillet comme des roues ».
Au final, la véritable douille de célèbres calibres (Magnum 44, 357, P38, etc.) qui vient orner la roulette russe côté cadran trouve un écho de l’autre côté de la pièce, côté mouvement, sur le barillet. Le choix artistique de ce composant ne doit rien au hasard : le barillet est autant, en horlogerie, l’organe de distribution de l’énergie, que celui, en armurerie, qui contient les chambres où sont logées les balles. Comme le veut la tradition, le barillet est dont perforé de six découpes, comme les six chambres de la plupart des armes de poing.
Trois finitions armurières
Cette nouvelle approche se décline en trois finitions : acier, black ou chocolat. Ces trois choix chromatiques ne doivent, là non plus, rien au hasard. L’acier renvoie à la couleur naturelle du métal. Le noir, à la finition de tous les pistolets, revolvers et armes de poing. La version chocolat, elle, se rapproche des tons des douilles cuivrées qui, une fois tirées, prennent une couleur plus brune.
Les nouvelles Son of a Gun « Russian Roulette » sont disponibles dans une boîte Classique de forme ronde de 44 mm. Trois versions de boîtes seront proposées : noir mat, acier et or. Les mobiles « Roulette Russe » placés côté cadran seront eux aussi offerts en finitions correspondantes (acier mat, noir mat et cuivre), ouvrant ainsi un très large panel de combinaisons possibles. Chaque pièce est numérotée et enrichie, sur sa carrure, d’inserts en ArtyOr, un alliage exclusif à la marque. L’ajout de ce composant aux reflets de balle trouve dans les Son of a Gun une résonnance particulière : il est élaboré à partir des restes de véritables douilles tirées. Jamais l’esprit authentique de la Roulette Russe n’avait été approché d’aussi près. De trop près ? Seuls les joueurs le sauront.
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