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Le droit de réponse de la manufacture sur les mésaventures moscovites de son client (sans commentaires de notre part)

« Pour 240 000 euros, t’as plus droit à rien (et surtout pas au respect de la marque) » : le 19 février, Business Montres racontait l'histoire incroyable qui était arrivée à un client de la haute horlogerie. Vacheron Constantin s'explique...

« Combien faut-il dépenser chez Vacheron Constantin
pour être considéré comme un bon et respectable client ? »
Business Montres du 19 février

◉◉◉◉ PAR LA PRÉSENTE, VACHERON CONSTANTIN souhaite exercer son droit de réponse à l’article mentionné sous rubrique qui contient des erreurs et des omissions.

Un client domicilié en France a souhaité acquérir trois montres auprès de la boutique Vacheron Constantin de Moscou. Afin de pouvoir établir un contrat de vente, la boutique Vacheron Constantin lui a demandé un certain nombre d’informations. La clientèle de la boutique de Moscou étant exclusivement nationale, le contrat n’existait qu’en russe et Vacheron Constantin a dû, par conséquent, le faire traduire en anglais.

Le prix de vente étant en roubles, le client devait prendre ses dispositions afin d’en acquérir et d’effectuer leur transfert en faveur de la filiale russe de Vacheron Constantin. Les difficultés que le client a pu rencontrer dans ces opérations sont indépendantes de la volonté de Vacheron Constantin.

En raison de la forte dévaluation du rouble, et alors que le contrat de vente n’était pas encore signé, la boutique Vacheron Constantin de Moscou a dû proposer à ce client un nouveau prix pour les trois montres en question.

Vacheron Constantin a effectué la vente en question selon le contrat signé par le client et en conformité aux procédures comptables, bancaires et commerciales applicables, selon la législation en vigueur en Russie.

Vacheron Constantin regrette la tournure que cette vente a prise et notamment l’éclairage qui en est donné. Elle souhaite affirmer à cette occasion son entière confiance en ses cadres et collaborateurs qui ont traité cette affaire.

Vacheron Constantin est désolée du mécontentement de son client et souhaite vivement qu’il soit satisfait des trois montres Vacheron Constantin qu’il a acquises.

Genève, le 25 février 2015.


◉◉◉◉ SANS PLUS DE COMMENTAIRES DE NOTRE PART : aux lecteurs de juger cette affaire, que nous considérons comme définitivement close.