Le pôle horloger du groupe de luxe français LVMH compte poursuivre sa croissance cette année. Selon son patron, Jean-Claude Biver, les ventes devraient s'étoffer d'environ 2% au regard de l'an passé. La branche dans son ensemble ne se porte pas si mal, malgré l'abolition du taux plancher.


L'industrie horlogère devrait probablement afficher une croissance entre 1 et 3%. "Mon objectif personnel consiste à faire mieux que le marché à hauteur d'un demi-point de pourcentage, au moins", déclare M. Biver dans une interview publiée dimanche dans la "SonntagsZeitung".


Evoquant la situation de la branche après le choc consécutif à la décision de la Banque nationale suisse d'abolir le taux plancher de 1,20 franc pour un euro, le patron du pôle horloger de LVMH indique que les variations des taux de change ont depuis été partiellement digérées. Et les prix ont été adaptés.


Dans la zone euro, LVMH va ainsi augmenter les prix entre 5 et 7%. En tant que groupe d'ampleur internationale, LVMH peut aussi acheter sa publicité dans des espaces monétaires plus avantageux. "Ou bien, nous payons les ambassadeurs de nos marques en euros, au lieu de francs suisses", ajoute M. Biver.


Le pôle horloger de LVMH compte par exemple les marques Hublot, TAG Heuer et Zenith. M. Biver prévoit de commercialiser cet automne une montre connectée TAG Heuer. Pour les composants électroniques, tels que le processeur, l'entreprise horlogère va collaborer avec des partenaires aux Etats-Unis.


Toutefois, TAG Heuer doit encore résoudre les problèmes liés à l'obtention du label "Swiss made". A ce titre, M. Biver évoque la piste d'une montre hybride.


romandie.com