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Huit choses essentielles à savoir avant d'aller à Baselworld
 
Le 17-03-2015
de SOJH® - Expositions

C'est déjà J-3. Vos rendez-vous (trop) sont fixés, vos chaussures (plates) sont cirées, votre smartphone (neuf) prêt à être dégainé. Baselworld n'a (presque) plus de secrets pour vous. Voici les principales choses à savoir.

1. Baselworld, c'est in-con-tour-nable

Enfin, pour qui s'intéresse un peu à l'horlogerie. Toutes les marques y sont. Même celles qui ne font pas partie des environ 350 marques horlogères officiellement agréées. Elles squattent des hôtels, parfois des apparts (les Neuchâtelois de Bomberg), ou même louent des maisons de maître pour recevoir leurs détaillants et leurs clients. Et même les marques qui disent que ce n'est pas là qu'elles font leurs principales affaires, eh bien elles y vont quand même. Parce que 120 000 visiteurs du monde entier, presque tous professionnels de jeudi 19 à jeudi 26 mars, ce n'est pas rien.

2. Baselworld, c'est cher

Parce que les places sont rares, elles sont d'autant plus chères. "Cela nous coûte 700 000 francs chaque année", révèle une - petite - marque de l'Arc jurassien. Les stands les plus luxueux ont coûté plus de dix millions de francs. Tout ça pour une semaine. Bon, ils sont remontés l'année suivante, mais le reste de l'année, ils dorment en pièces détachées dans des entrepôts de la région bâloise. Et Baselworld, ce n'est pas donné non plus pour le visiteur qui n'a pas son entrée offerte: 60 francs la carte journalière. Quant aux prix des hôtels, et pas seulement à Bâle, mais dans toute la région, ils prennent aussi l'ascenseur durant cette semaine.

3. Baselworld, c'est fatigant

Pour ne pas dire épuisant. Ceux qui font toute la semaine finissent sur les genoux, celles qui mettent des talons les ôtent en général après la première journée. Hôtesse, employé sur un stand, journaliste, tout le monde est debout, tout le temps, et à moins d'être invité au super-restaurant d'une super-marque, mange sur le pouce un truc pas sain et pioche dans les chocolats destinés aux visiteurs. Sans parler de ceux qui doivent ensuite aller souper avec un client: "On est quasi obligés de boire de l'alcool avec certains d'entre eux, on termine ultra-tard et le lendemain on doit être fraîche sur le stand", soupire une amie qui bosse pour une grande marque.

4. A Baselworld, il y a des stars

Deux possibilités pour les rencontrer: être un journaliste ou un gros client et avoir le droit de toucher la manche de Shaqiri (lundi prochain chez Hublot), le casque des frères Marquez (vendredi chez Festina) ou de se faire prendre en photo avec Jang Dong Gun (acteur coréen superconnu, donc intéressant seulement si vous êtes asiatique). Deuxième possibilit: être Monsieur et Madame Tout-le-Monde et faire le pied de grue entre le stand de Rolex et celui de Hublot, où il y a parfois de sacrées surprises (Cologna, Federer...). Alternative: poireauter à l'entrée est de la Halle 1.0, la principale, où sont parquées les voitures de luxe. Il y a des people qui arrivent par là en limousine. Bon courage.

5. A Baselworld, il y a des stands

Dans lesquels il est difficile d'entrer si l'on n'est pas agréé. Sur certains stands, malgré votre badge de journaliste, il vous faut un 2e badge spécial d'accès au stand. Au "desk" des plus grands, immanquablement, vous trouverez une employée qui vous demandera avec qui vous avez rendez-vous. Sans quoi, circulez! Donc pour le visiteur lambda, il reste les vitrines (qui n'exposent souvent pas leurs plus belles pièces là, hélas), ou les stands des étages supérieurs où, disons-le franchement, l'accueil est vachement plus sympa. A ne pas manquer, à l'étage, ces stands superbes: celui de Citizen avec sa pluie d'ébauches, celui de Swarovski avec son vrai mur de cristal, celui d'Hermès avec sa cage de 624 lattes de bois.

5. A Baselworld, il y a des montres

Il y a aussi des bijoux, des perles, et des fournisseurs d'équipements, mais pour un Neuchâtelois ou un Jurassien, ce qui compte, c'est les montres. Parmi les plus chères de l'édition 2015 (mais on n'a largement pas tout vu), une Jacob & Co tout en émeraudes d'une valeur de plus de deux millions de dollars. Certaines marques dévoilent certaines de leurs créations à l'avance, d'autres gardent jalousement le secret jusqu'au jeudi, jour d'ouverture. Ainsi, Rolex entretien le mystère chaque printemps et les rumeurs vont bon train, sur les blogs spécialisés, sur ce que la marque à la couronne dévoilera à Bâle. Sur Rolexforums.com, les prédictions ont démarré en septembre 2014! Elles portent notamment sur une Daytona acier avec lunette en céramique.

6. Cette année, à Bâle, on parlera smartwatches

Forcément, l'annonce du lancement de l'Apple Watch sera sur toutes les lèvres, et de nombreuses marques vont se lancer aussi dans les produits connectés. Swatch (avec sa Swatch Touch Zero One), Tissot, Breitling, Frederique Constant, Mondaine, Bulgari (il paraît) vont arriver à Baselworld avec des montres connectées. TAG Heuer doit annoncer des partenariats d'importance. Et il y en aura sans doute d'autres. Et pour les marques qui présenteront (ou non) des smartwatches, il y aura aussi des smart-vitrines: avec hologrammes et réalité augmentée, les montres seront on ne peut mieux mises en scène cette année.

7. Baselworld, c'est un monde à part

Dans le train, dans les bus, à la gare, on voit ceux qui vont à Baselworld (ou en reviennent) et les autres. Ils ont de grosses mallettes, de plus en plus souvent à roulettes, sont bien habillés et ont des cernes sous les yeux après deux jours. Certains ont des sacs remplis de catalogues, d'autres ont oublié d'ôter de leur cou leur badge d'entrée. Pour les 120 000 personnes qui fréquentent le salon, durant une semaine, plus rien d'autre n'existe au monde. On pense Bâle, on respire Bâle, on mange Bâle. Au point que certains seront capables de se passionner davantage pour un cadran noir édité en gris ou pour le mécanisme d'un tourbillon que pour la naissance du 2e royal baby.

8. Quand Baselworld se termine, le monde s'écroule

C'est un truc de fou, ça: alors que vous rentrez de Bâle les bras chargés de documents, clés USB, carnets remplis de notes et idées d'articles en tous genre, comme une lunette en céramique, un mécanisme de tourbillon inédit ou un cadran gris, ce foisonnement horloger retrouve soudain une importance bien plus relative deux jours plus tard. Vous découvrez que tout le monde n'est pas allé à Bâle, que tout le monde n'est pas passionné par Bâle, bref, qu'il y a une vie hors de Bâle... Dans les entreprises horlogères, en revanche, le rythme soutenu ne s'arrête pas: parce qu'il faut livrer ce qui a été commandé, et parce que les résultats de l'année dépendront largement des affaires conclues à Baselworld. Et cette année sera particulièrement cruciale.

Alors, toujours prêts à y aller?

Par françoise kuenzi

arcinfo.ch

 



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