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quand l’or rose se pare de caoutchouc et quand les cockpits colonisent les poignets…
Mais aussi des plongeuses qui piquent un sprint dans les grands fonds, l’évidence de la simplicité au poignet et la nostalgie rassurante des années pré-technologiques… Une actualité des montres comme vous avez toujours rêvé qu'on vous la raconte...
◉◉◉◉ ATLANTIC-TAC, c'est la chronique horlogère du vendredi sur Atlantico, le portail des informations en liberté, un pure player de l'information, avec 6 millions de visiteurs uniques mensuels (données Google Analytics). Une chronique en toute curiosité éditoriale, en collaboration avec Business Montres, pour parler des marques, des montres et de ceux qui les font. Cette semaine, au sommaire de ce cent-seizième épisode d'Atlantic-tac (page en accès libre, résumé ci-dessous) :
►►► TUDOR : L’aventure est au bout du poignet… Même si ce détail n’intéresse que les puristes, la nouvelle Pelagos de Tudor est dotée d’un mouvement « manufacture » – c’est-à-dire réalisé dans les ateliers du groupe et non acheté chez un grossiste. C’est le genre d’argument qui rassure parce qu’il vaut son pesant d’exclusivité. Hormis ce nouveau mouvement MT5612, la...
►►► BELL & ROSS : La seconde génération d’une icône rupturiste… Bell & Ross avait osé un parti-pris radical en 2005 : transposer au poignet l’équivalent d’un de ces instruments de bord qui tapissent le cockpit de pilotage d’un avion. La montre éait carrée, franchement carrée : sa taille avait choqué, de même que sa volonté de ne faire aucune concession aux codes de la « belle montre » comme on les aime en Suisse (voir notre article sur le Top 10 de Baselworld 2015). Depuis cette première BR 01, Bell & Ross a eu...
►►► ROLEX : Le charme discret de la bourgeoisie nautique… La puissance des grandes marques horlogères se prouve dans leur capacité à influencer le marché : Rolex parvient ainsi à transformer en « révolution » la moindre évolution de ses produits. Montre à vocation nautique, mais dans un registre plus chic que technique, la Yacht-Master vient d’être rhabillée en or rose (changement de métal qui serait banal ailleurs, mais pas chez Rolex), avec une lunette en céramique (la précédente était en or : Rolex privilégie le high-tech), un bracelet en caoutchouc assez technique (le premier jamais proposé par la marque, alors que les marques suisses en utilisent depuis 35 ans) et un nouveau mouvement automatique aux performances optimisées. Quatre avancées créent un « événement », et presque une commotion chez les aficionados, commotion d’autant plus notable que le résultat est esthétiquement très réussi – ce qui est presque toujours le cas quand on fait contraster l’or rose et le caoutchouc noir, mais ça reste...
►►► OMEGA : Cette nostalgie d’un âge d’or qui croyait au futur… Pourquoi prendre le risque de lancer des nouvelles collections quand les icônes du passé sont si rassurantes ? Le marché chinois – où les chronographes ne se vendent pas – donnant de sérieux signes d’essoufflement, Omega nous ressert donc cette année quelques nouvelles versions de sa célébrissime Speedmaster, chronographe destin à la course automobile dont les techniciens de la NASA ont fait la « première-montre-portée-sur-la-Lune ». Une Speedmaster blanche, une noire et, bien sûr, une qui reprend presque...
►►► LAURENT FERRIER : La dialectique du rond et du carré… Laurent Ferrier nous a réappris, dès 2010, les codes du retour à la tradition en imposant ses codes néo-classiques, depuis très largement repris par la plupart des marques. Cette jeune maison indépendante – dont le montres semblent avoir été créées à la grande époque des belles montres – tente aujourd’hui une incursion sur le terrain des montres « coussin » (ni rondes, ni carrées), une forme de boîtier qui redevient furieusement à la mode et qui tend à remplacer des montres « tonneau » un peu trop banalisées. La réussite est au...
►►► ZENITH : La belle et indispensable évidence de la simplicité… Autant on adore les montres « conceptuelles » qui nous racontent des histoires mirifiques de voyages dans les espaces intergalactique ou dans les tortueux méandres du temps qui passe, autant on se plaît parfois à apprécier la source fraîche et pure d’une horlogerie authentique, classique dans ses prétentions intemporelles, simple dans son expression esthétique et aussi précise que fiable dans ses ambitions mécaniques. À la base, un mouvement automatique Elite (remontage par les mouvements du poignet) qu’on peut... |