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Jaeger Lecoultre - Master Tourbillon
 
Le 27-02-2007
de Jaeger-LeCoultre

Master Tourbillon
Intransigeant avec la précision et la fiabilité,
un Régulateur à Tourbillon qui porte l’inventive signature de la Manufacture Jaeger-LeCoultre

Le régulateur à tourbillon en titane accompagne un mouvement automatique de haute précision qui décrit 28'800 alternances à l'heure et possède un balancier inédit de très grandes dimensions d’une inertie de 11,5 mg x cm2. Et comme il n'est de défi que les horlogers de la Manufacture n'aiment à rendre plus complexe encore, la nouvelle Master Tourbillon n'offre pas uniquement au regard l'indication de l'heure et les évolutions du tourbillon. Son mouvement automatique affiche également un second fuseau horaire sur un cadran qui témoigne d'une perfection esthétique indissociable du génie technique. Inédite, l’indication de la date (mécanisme breveté) réglable dans les deux sens saute entre le 15 et le 16 afin de ne pas dérober au regard le spectacle de la cage du tourbillon en titane. La Master Tourbillon se présente dans les matériaux traditionnels que sont l'or rose et le platine, mais aussi en acier, une option inédite pour un tourbillon de haut vol.

Sa vocation : être un superbe instrument de précision

Le dispositif du tourbillon, qui consiste à loger les organes de l'échappement dans une cage mobile, ne répondait qu'à une seule fin: celle de compenser les écarts de marche dans les positions verticales et augmenter ainsi la précision de marche. Aussi, pour Jaeger-LeCoultre le seul tourbillon digne de faire solennellement son entrée dans la ligne Master Control devrait impérativement satisfaire à toutes les exigences d’un prestigieux instrument de précision. Et vous allez découvrir que les ingénieurs de la Manufacture n’ont fait aucun compromis pour le doter de hautes performances de précision, de fiabilité et de robustesse.

Le mouvement de rotation décrit par une cage de tourbillon nécessite une énergie importante, naturellement proportionnelle à la grandeur de la cage. Plus les dimensions de la cage sont élevées, plus l'énergie requise sera importante. Comme l'énergie disponible n'est pas illimitée, la solution la plus couramment adoptée pour contourner ce problème consiste à réduire la fréquence du mouvement et la taille de la cage, donc du balancier, au détriment hélas de la précision. Une voie considérée d'emblée comme absolument inacceptable par les horlogers de Jaeger-LeCoultre qui ont préféré s'atteler à concevoir un balancier entièrement nouveau, aux dimensions telles qu'il soit en mesure de délivrer au mouvement automatique l'énergie dont il a besoin pour maintenir la cage en mouvement et décrire les 28'800 alternances à l'heure caractéristiques d'un mouvement de haute précision. A l'instar des autres organes de la montre, le nouveau balancier d’une inertie de 11,5 mg x cm2 est doté des derniers résultats des recherches conduites dans les laboratoires de la Manufacture. Parmi les vis de réglage disposées sur sa serge, quatre servent au réglage. Cette technique pour régler une montre assure un réglage constant dans le temps, imperturbable même en cas de chocs. Les pertes en énergie dues au frottement sont également réduites par l'adoption sur les rouages de dents de forme spyr, dont le profil est spécialement étudié en sorte de favoriser la transmission régulière de la force. L'ancre a pour sa part adopté une forme plus compacte afin de se loger dans l'espace restreint de la cage de tourbillon. Enfin, le mouvement automatique se remonte dans un seul sens, selon des résultats de longues recherches mettant en évidence qu’au poignet, la montre se remontait deux fois plus rapidement qu’avec un remontage dans les deux sens.

Dans cette conviction inaltérable que l'achèvement d'une oeuvre d'art se lit dans ses moindres détails, la décoration du mouvement visible à travers le fond en saphir est digne de la beauté de la complication. Réalisés délicatement à la main, les anglages, étirages, colimaçonnages, perlages et avivages donnent la réplique au pont de rouage arborant des Côtes de Genève.

Pour la cage du tourbillon qui pèse 0,28 g, les ingénieurs de la Manufacture ont jeté leur dévolu sur un alliage particulier de titane, très léger, donc favorable à la précision, mais plus difficile à travailler car d'une dureté plus élevée. Cette cage a fait l’objet de tous les soins avec des moulures polies et un sablage finement achevé. Le pont d’échappement bombé épouse ingénieusement l’arrondi de la cage. Manufacturés en une pièce monobloc, la masse et son support en or rose 22 carats arborent un motif étampé à l'image d'un médaillon, aux reliefs mats, brillants et ciselés.

Garde-temps d'exception conçu pour être porté jour après jour, la Master Tourbillon prouvera inconditionnellement ses atouts de précision, de fiabilité et d'étanchéité dans le cadre du test des 1000 heures. Cette épreuve déjà devenue légendaire dans le monde de l'horlogerie inclura des mesures particulières de régularité de marche et d’amplitude, également dans des conditions de petits chocs, pour le nouveau régulateur à tourbillon.

Un mécanisme séculaire associé à des fonctionnalités uniques

La recherche de la perfection chez Jaeger-LeCoultre s'est toujours accompagnée de considérations fonctionnelles. A l'image de la beauté, l'inventivité technique doit emprunter des caractéristiques qui la rendent apte aux exigences de la vie quotidienne. A cet égard, abritant un mouvement automatique à haute fréquence, la Master Tourbillon est conçue pour être une compagne de chaque instant et de tous les jours.

Lorsque le regard fasciné parvient à se détacher de l'ouverture circulaire qui révèle la cage en titane, il appréhende les autres indications affichées dans une superbe disposition classique.

Le génie de l'esprit inventif de Jaeger-LeCoultre a consisté à associer le tourbillon au principe home time/travel time, l'un des raffinements techniques qui ont fondé la renommée de la Manufacture et permet de comparer d'un simple coup d'œil le temps de référence avec le temps local.

Dans la partie supérieure du cadran, un compteur subsidiaire de 24 heures conserve une référence temporelle, ou peut être utilisée en tout temps comme deuxième fuseau. Cette indication 24 heures s’orne d’un motif rayonnant les heures où le soleil décrit sa course dans le ciel. Là aussi, la gravure n'est plus simplement ornementale: la recherche esthétique devient elle-même fonction.

Pour afficher rapidement un fuseau de voyage en fonction principale, l’heure locale se lit au centre, et se déplace indifféremment en avant et en arrière par sauts de une heure, en entraînant la date. Vous allez découvrir pourquoi ce réglage particulier de la date dans les deux sens est exceptionnel pour la Master Tourbillon.

Le rehaut autour du cadran porte les jours du mois, logiquement numérotés de 1 à 31 et indiqués par la troisième aiguille au centre terminée par un double triangle qui embrasse le quantième synchronisé à l'heure locale. Une disposition simple, claire, parfaite en apparence. Pourtant, horlogers et designers n'ont pu se résoudre à laisser l'aiguille de la date dissimuler, ne serait-ce qu'en partie, les évolutions du tourbillon pendant les sept jours où elle recouvrirait la partie inférieure du cadran. Aussi ont-ils résolu d'innover en interrompant l'échelle de date du 15e au 16e jour. Et que se passe-t-il donc, au coeur de chaque mois, lorsque l'aiguille passe de l'un à l'autre? Elle décrit ce parcours à une vitesse accélérée, en quelques heures à peine, pour qu'au matin le porteur d'une Master Tourbillon retrouve l'affichage de la date exacte à son réveil. Mais gageons que nombre d'entre eux n'hésiteront pas à veiller tardivement certains 15 du mois pour contempler, admiratifs, cet étonnant prodige mécanique.

Les horlogers et designers de la Manufacture semblent avoir porté le jeu de la précision et des fonctions à un degré inédit de raffinement. L’indication de la seconde en est un autre témoignage. Elle est donnée sur l'ouverture circulaire du tourbillon à l'aide d'une aiguille bleuie à trois bras dont l’un fléché indique l'écoulement des secondes au fur et à mesure que la cage de tourbillon décrit une rotation sur elle- même. Ainsi, la lecture de la plus petite unité de temps usuelle renvoie à chaque fois aux évolutions de la plus fascinante des complications horlogères.

Dans un diamètre de 41,5 mm, le boîtier classique de la Master Tourbillon se présente en trois exécutions: en platine, pour une édition limitée à 300 exemplaires, en or rose et également en acier. Car si la noblesse des matériaux accentue encore la prouesse technique des horlogers de la Manufacture, il lui sied parfois de s'incliner discrètement face à un achèvement dont l'éclat fait converger tous les regards.

Enfin, vient à nouveau le temps du silence. Une fois délivrés commentaires et explications, l'esprit aspire à nouveau à contempler dans une concentration absolue, le mouvement de rotation de la cage de tourbillon qui décrit inlassablement, à chaque minute, un tour sur elle-même. La fascination ne connaît plus de limites, le temps s'oublie et la prouesse technique devient tout simplement magie.
Jaeger Le-Coultre Master Tourbillon

Les caractéristiques techniques

Mouvement : mécanique à remontage automatique, Calibre Jaeger-LeCoultre 978, manufacturé et décoré à la main
28’800 alternances par heure
48 heures de réserve de marche
302 pièces
33 rubis
7,05 mm de hauteur
MasSe oscillante monobloc en or 22 carats, ajourés et décorés de gravures en relief
Fonctions : heure locale à réglage indépendant rapide dans les 2 sens (fuseau du voyage)
date à aiguille synchronisée à l’heure locale,
changement dans les 2 sens
heure de référence sur 24 heures
minutes
régulateur à tourbillon avec indication de la seconde
Cadran : acier : argenté, chiffres et index en or rhodié, en applique. 11 points luminescents
or rose 18 carats : argenté, chiffres et index en or doré, en applique. 11 points luminescents
platine 950 : gris palladium, chiffres et index en or rhodié, en applique. 11 points luminescents
Aiguilles : heure et minutes: Alpha en laiton doré ou rhodié, luminescentes.
Date : laiton doré ou rhodié avec double triangle vernis rouge ou bleu.
Heure de référence : laiton doré ou rhodié, vernis bleu
Couronnes : 1 couronne pour la mise en marche de la montre et le réglage heure locale, heure de référence, minute, date
Boîtier : ø 41,5 mm en acier, or rose 18 carats et platine 950 verre saphir bombé, dureté N°9
fond saphir qui laisse apparaître le mouvement.
étanche à 50 mètres
Bracelet cuir : alligator mat 21/18 et boucle déployante en or gris 18 carats, or rose 18 carats ou acier

La culture des complications

Jaeger-LeCoultre présente une somme de savoirfaire, de connaissances et d'expérience à nulle autre pareille. Articulée sur le fascinant contraste entre les réalisations d'hier et d'aujourd'hui, démontrée magnifiquement par la présentation des plus célèbres complications horlogères de la Manufacture. Pour chacune d'entre elles, Jaeger-LeCoultre présente une pièce maîtresse historique, véritable jalon dans l'histoire de la marque, et une réalisation contemporaine qui illustre autant les avancées d'une technique que l'évolution d'un style dont les origines communes remontent aux premières décennies du XIXe siècle.

A un degré inégalé, Jaeger-LeCoultre possède la culture des complications. Pour la Manufacture, la tradition est signe de vivacité. A l'image de l'inventivité des grands ancêtres tel Antoine LeCoultre, les techniciens et créateurs empruntent aujourd’hui des voies inédites pour développer des pièces maîtresses, qui seront les classiques de demain. Loin de penser que le respect doit nécessairement s'allier à la frilosité, Jaeger-LeCoultre n'hésite pas à promouvoir des projets audacieux, dont la concrétisation s'apparente à de véritables tours de force et qui recourent à des technologies de pointe, à l'exemple du tourbillon sphérique, récemment présenté sur les fonts baptismaux par une équipe d'horlogers et de techniciens passionnés. Dans ce nouveau calibre, les rotations tridimensionnelles du balancier figurent au centre d'une extraordinaire invention horlogère.

Chez Jaeger-LeCoultre, la complexité d'un mécanisme est rehaussée par son unicité. L'épurement des lignes est le digne pendant d'un raffinement technique hors pair. Le classicisme, selon lequel ce qui se pense bien s'énonce clairement, a trouvé son illustration parfaite dans l'assortiment de la marque. Qui pourrait décréter désormais si la technique est au service du style ou si le style se soumet à la technique? Depuis longtemps, Jaeger-LeCoultre a dépassé les termes de ce dilemme: dans les ateliers de la Manufacture, la technique devient art et l'art devient technique. Seule, l'extraordinaire conjonction de talents réunis sous un même toit peut présider à la naissance de tels chefs-d'œuvre où bat le cœur de la Haute Horlogerie.

Le temps est l'unique témoin de l'évolution – celle des êtres humains, celle de leurs créations. La Manufacture Jaeger-LeCoultre illustre les nombreux visages du temps, les répétitions minutes qui colorent le silence de leur tintement délicat, les chronographes qui mesurent aujourd'hui les exploits destinés à être dépassés demain, les quantièmes perpétuels qui se jouent des difficultés posées par la succession des mois et des années d'inégales longueurs, la Master Géographic qui saute avec une aisance déconcertante d'un fuseau horaire à l'autre. Le temps est multiple, à notre image. Cependant, seule une manufacture au caractère d'exception peut en rendre chacun des aspects par un achèvement technique et esthétique qui confine à la perfection.

Comme autant de contrepoints entre tradition et invention, le tourbillon est une construction d'un extrême raffinement caractérisée par la présence d'une cage mobile qui comprend le balancier et les organes de l'échappement pour compenser les pernicieuses influences des variations de port sur la marche de la montre. Sans conteste le spécialiste des montres-bracelets à réserve de marche de 8 jours, Jaeger-LeCoultre a développé un système unique afin d'insérer dans l'espace réduit d'une montre- bracelet une réserve d'énergie suffisante pour assurer une parfaite précision de marche pendant huit jours sous la forme de deux barillets montés en série. Pour sa part, le quantième perpétuel est un dispositif d'un raffinement tel qu'il tient compte de chacune des particularités du calendrier. Il reconnaît la longueur différente des mois tout au long de l'année et possède même un rouage supplémentaire, qui ne revient à son point de départ que tous les quatre ans, capable d'indiquer le 29ème jour du mois de février des années bissextiles.

Quant au Gyrotourbillon 1, le tourbillon sphérique de la Manufacture équipé du Calibre Jaeger- LeCoultre 177, qui couronne le large éventail de complications qui ont forgé la renommée de la marque depuis plus d'un siècle.

Conçus pour équiper à l’origine des garde-temps de dimensions respectables, la miniaturisation de mécanismes aussi complexes afin de les intégrer dans l’espace réduit d’une montre-bracelet tient du prodige.

L’art et la technique

A l'évidence, la conjonction d'autant de talents ne doit rien au hasard, mais tout à l'esprit d'entreprise d'un homme à l'esprit visionnaire. A une époque où la précision n'avait pas encore forgé la renommée de la Suisse, Antoine LeCoultre fut le premier à réaliser que les soins méticuleux apportés à la confection d'une des pièces essentielles de la montre – le pignon – contribuaient pour une large part à l'exactitude d'un garde-temps. Il inventa la première machine à tailler les pignons et fonda, en 1833, une manufacture qui a rapidement incarné l'innovation horlogère par le regroupement sous un même toit de métiers alors disséminés dans de nombreux petits ateliers spécialisés. Les concepteurs de mouvements toujours plus compliqués pouvaient ainsi puiser dans le vivier de la maison l'ensemble des talents exceptionnels requis pour donner vie à des créations de génie.

Bientôt, le nom de LeCoultre devint un synonyme de Haute Horlogerie. Aucun autre constructeur ne disposait en effet des artisans et des moyens nécessaires pour aligner à la fin du XIXe siècle, une gamme aussi saisissante de réalisations complexes qui inaugurent l'ère des grandes complications: les chronographes à rattrapante, dotés d'une double aiguille des secondes, les répétitions minutes qui sonnent à la demande les heures, les quarts et les minutes, le quantième perpétuel, sans oublier toutes les possibilités nées de la combinaison de plusieurs complications.

A l'orée du XXe siècle, la maison LeCoultre disposait ainsi de compétences exceptionnelles. Le début d'une longue collaboration avec l'industriel alsacien Edmond Jaeger offrit enfin à la marque la place qui lui revenait de droit. Par sa connaissance intime de l'univers du luxe et de la mode, Edmond Jaeger ouvrit à l'altière Manufacture de la Vallée de Joux la voie royale qui conduisit à la consécration dans les salons parisiens. La recherche horlogère s'alliait désormais au style et les perfectionnements mécaniques s'adaptèrent aux contraintes les plus diverses pour se conformer aux canons de la mode: en 1925, la Duoplan vit le jour pour permettre à un mouvement de se scinder en deux parties afin de trouver place dans un boîtier de petites dimensions. Quelques années plus tard, ce fut le tour de la célèbre Reverso, authentique légende vivante, dont la pureté formelle enrichit toujours l'assortiment de la marque. Forte d'une telle réussite, la Manufacture adopta dès lors la forme qui est encore la sienne de nos jours, celle d'un creuset où se marient, dans une rare harmonie, les exigences stylistiques aux prouesses horlogères.

Dans les années 1940, Jaeger-LeCoultre décide de faire valoir sa maîtrise technique dans les concours d’Observatoire. Le Calibre 170 Tourbillon remporte les prix les plus prestigieux. A partir des années 1950, la Manufacture innove dans les domaines de l’automatisme et du réveil.

En 1987, Jaeger-LeCoultre crée le Calibre 889/440 pour montre-bracelet muni d’un quantième perpétuel d’une toute nouvelle conception. Dès lors la Grande maison de la Vallée de Joux fait preuve d’une prodigieuse créativité en matière de calibres compliqués pour montres-bracelets rondes et rectangulaires. Les réalisations se suivent à un rythme soutenu et sont adaptées et combinées de différentes façons dans les lignes Master et Reverso. Dans ces dernières, elles apparaissent tantôt au recto tantôt au verso, tantôt munies de calibres 8 jours, perpétuant la tradition des complications avec des fonctions utiles.

Le développement de calibres à complications est à chaque fois un nouveau défi de technicité et d’esthétique: franchir les limites de l’emboîtage et opter pour la miniaturisation mécanique à l’extrême, pour faire de chaque garde-temps un espace aussi complexe que passionnant.

 



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