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Cocktail select hier soir à Genève pour célébrer l’alliance des deux filiales de LVMH autour d’une collection en série limitée.
L’amour n’a pas de frontières. L’adage a des airs de rengaine venue d’un autre temps, et pourtant. Il était dans toutes les pensées des invités venus célébrer hier soir l’événement La belle le jéroboam à la boutique Chaumet de la rue du Rhône.
Vous l’aurez compris: La belle et le jéroboam, c’est une histoire romantique. Une passion entre un collier et un champagne, des diamants et des bulles, des araignées et un nectar. C’est surtout une alliance inhabituelle entre deux filiales du groupe LVMH, Dom Pérignon et Chaumet.
Mais à quoi peut donc aboutir la rencontre entre un joaillier de renom et un maître en champagne? Un collier de perles de diamants enfilées sur une dentelle de fils d’or arachnéens, qui s’amourache d’un magnifique jéroboam de Dom Pérignon 1995 recouvert d’or blanc.
Présent prestigieux
«Chaumet et Dom Pérignon étant deux créateurs d’exception dans leurs domaines d’activité, l’idée était de réunir leur savoir-faire dans un présent extrêmement prestigieux», explique Carole Kittner, porteparole de Dom Pérignon. Le tout avec humour, enrobé d’un conte de fées où une bouteille de grand champagne vient compter fleurette à un collier précieux.
Un concept original et totalement exclusif: édité en série limitée – la Suisse ne dispose que 10 jéroboams —, le duo n’a été présenté que sur très peu de marchés clés des filiales, dont Londres en novembre dernier. A Genève, le cocktail organisé hier soir à la rue du Rhône se voulait ainsi très select en réunissant les ambassadeurs et les amis les plus fidèles des enseignes. Les pièces misent quant à elles sur les qualités uniques des deux marques.
Partie de la célèbre collection «Attrape-moi» de Chaumet, le collier témoigne d’un véritable travail d’orfèvre: au total, près de 688 diamants sertis sur des médailles ajourées et travaillés en taille brillant ou en perles tissent la dentelle du collier semi-pavé en or blanc totalisant ainsi 3,58 carats. Un jeu de cache-cache de 42 cm qui coûte 37 950 francs.
Côté bagatelle, Dom Pérignon n’est pas en reste. Protégeant trois litres de Dom Pérignon Vintage 1995, le jéroboam a été trempé dans un bain d’or blanc qui lui confère ainsi une allure des plus design. Le nectar, lui, a été butiné selon les traditions du moine Pierre Pérignon. Un travail d’affinement et d’innovations techniques fait d’audace et de patience. Prix de l’oeuvre: 20 000 francs, un chiffre qui fait de ce jéroboam tout simplement le plus cher du monde.
Au total, le duo frise donc à l’achat les 60 000 francs suisses. Mais l’amour n’a pas de prix. Cette chanson aussi est fort connue.
Tribune de Genève / (fn) |