La Maison Romain Jerome nous prouve que la valeur de la rouille peut dépasser celle de l’or !

La fusion extraordinaire entre l’acier authentique de l’épave du Titanic gisant par 3840 mètres de fond et celui fournit par le chantier naval Harland & Wolff à Belfast, lieu où fut construit le navire, a été réalisée par une fonderie de Liverpool, DG Merseyside Castings.

Deux métaux séparés par un siècle d’existence et un océan d’histoire, réunis par la volonté d’une Maison et les compétences de plusieurs spécialistes.

Une fusion unique dans les annales de l’horlogerie.

Plusieurs semaines ont été nécessaires à la fonderie DG Merseyside Castings pour couler le nombre de cuves suffisantes, puis mettre la précieuse fusion en barres et enfin poinçonner et certifier ces dernières. Le berceau de la première fusion s’est avéré très entouré.

La Maison Romain Jerome était représentée par son CEO Yvan Arpa et son directeur de production Bernard Gautier, alors que le chantier Harland & Wolff avait dépêché un haut responsable. Le tout en présence du notaire de la place, Maître Carl Holden, qui a délivré un certificat d’origine et de fusion en bonne et due forme. Plusieurs tonnes du précieux métal portant le sceau du chantier Harland & Wolff ont ainsi été certifiées, avant de prendre la route par fourgons blindés pour la Suisse.

Comment ne pas regarder la lunette de sa montre d’une autre œil à la lecture de cette histoire très peu conventionnelle ?