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La première édition de Belles Montres, Salon International de l'Horlogerie de Prestige, vient de fermer ses portes dimanche. Pendant trois jours, amateurs de garde-temps et horlogers se sont retrouvés au Carrousel du Louvre pour partager leur passion. Premier constat: l'évènement, avec ses 7,000 visiteurs, a d'ores et déjà trouvé son public et laisse présager un bel avenir à cette réunion qui répond à point nommé aux attentes d'amateurs toujours plus nombreux...
Le savoir-faire est Suisse, la renommée est Française. Les Helvêtes avaient et ont toujours le SIHH et BaselWorld, messes professionnelles de l'industrie, lorsque les français n'avaient... rien finalement, si ce n'est quelques initiatives de boutiques, fortes intéressantes d'ailleurs, à l'instar du salon Les Montres organisé chaque année par la boutique éponyme. Belles Montres répondait ainsi à un réel besoin.
Cette première édition, très attendue donc a tenu ses promesses. Quelques 7000 visiteurs - professionnels, journalistes, passionnés, collectionneurs, amateurs avertis ou simples néophytes - ont pu, pendant trois jours, découvrir à Paris les plus belles pièces de marques prestigieuses comme A. Lange & Söhne, Alain Silberstein, Atelier Bracelet Parisien, Bedat, Bertolucci, Blancpain, Boucheron, B.R.M, Bulgari, Cabestan, Cartier, Chanel, Chaumet, Concord, Cyclos, Daniel roth, De Bethune, Delaloye, Duc Oger, Elie Bleu, F.P. Journe, Gerald Genta, Glashütte, Greubel Forsey, Hautlence, Hublot, Hysek, Leon Hatot, Maurice Lacroix, Mc Gonigle, Milus, Montblanc, Parmigiani, Perrelet, Philippe Dufour , Piaget, Richard Mille, Romain Gauthier, Romain jerome, Ulysse-Nardin, Urwerk, vacheron constantin, Van Cleef & Arpels, Vianney Halter. Autre vedette du salon, le Planétaire-Tellurium de Richard Mille (que j'ai décidé de nommer Planedelirium!), pièce rare et complexe, dont le fonctionnement reste pour moi un mystère...
Aussi les animations étaient-elles nombreuses : La Fondation de la Haute Horlogerie aura profité de Belles Montres pour dévoiler une exposition nommée Le chronographe, expression des temps modernes, mettant en scène 70 pièces provenant de musées et de collections privées. Christies’, de son côté, créait l’événement en proposant aux visiteurs de faire expertiser leurs montres anciennes ou de collection. Quant aux amateurs de belles mécaniques aux roues gommées plutôt que crantées, ils auront pu admirer le service haut de gamme offert par Maserati.
Remarque: Enfin un salon horloger digne de la capitale du luxe qu'est Paris. Alain Faust aura donc réussi son pari de fort belle manière. Gageons qu'il s'agit ici du début d'une belle aventure qui s'étoffera au fil du temps car certains horlogers que j'affectionne tout particulièrement n'étaient malheureusement pas présents. Incompatibilité de calendrier? Autres priorités budgétaires? Réticences face à un salon qui a tout à prouver? Peu importe et j'ai l'espoir qu'ils seront présents lors d'une prochaine édition...
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