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Les ambitions mondiales de Victorinox Swiss Army selon Jean Bernard Maeder
 
Le 12-04-2008

Les ambitions mondiales de Victorinox Swiss Army selon Jean Bernard Maeder, Directeur de la Création, Marketing et Produit.

Le fabricant schwytzois du fameux couteau suisse vise une croissance à deux chiffres pour ses ventes horlogères. Et compte se développer sur de nouveaux marchés, dont la Chine.

«Nous attaquons le marché chinois.» Responsable de la création chez Victorinox Swiss Army, Jean-Bernard Maeder affiche de grandes ambitions. «Nos ventes de montres ont progressé de 20% entre 2006 et 2007. Nous voulons maintenir ce rythme ces prochaines années en développant les marchés où nous sommes encore faiblement implantés.» Il resterait un potentiel important en Europe et en Asie.

La récession qui se profile n'inquiète guère Jean-Bernard Maeder: «Nous y sommes étanches vu le prix modéré de nos modèles.» Paradoxalement, la marque Swiss Army est née aux Etats-Unis. Une société américaine a été autorisée par les autorités fédérales à lancer en 1989 des montres portant l'écusson rouge à croix blanche et fabriquées en Suisse.

En 2002, le groupe schwytzois rachète l'entreprise avec son quartier général biennois. La marque devient Victorinox Swiss Army.Depuis, le management helvétique a introduit des mouvements mécaniques et a rehaussé les prix qui s'inscrivent dans un segment moyen de gamme supérieure. Fabriquées à Porrentruy (JU), par un atelier de 60 personnes, les montres Victorinox valent entre 250 et 2000 francs.

Fondé en 1884 à Ibach (SZ), Victorinox reste un groupe familial. La société n'est donc pas tenue de publier ses chiffres. Mais il est de notorité publique que la marque Swiss Army demeure formidablement populaire aux Etats-Unis, où elle représenterait un quart des ventes de montres suisses.Rachetée en 2005 par Victorinox, la firme Wenger, aussi basée à Bienne a, quant à elle, conservé sa marque pour ses deux lignes de produits, couteaux et montres.

Pour éviter la cannibalisation, les deux noms s'ancrent dans des segments de prix distincts, légèrement meilleur marché pour Wenger. Selon son nouveau patron, Peter Hug, les affaires progressent depuis le changement de propriétaires et son arrivée à la tête de l'entreprise en 2006. «Nos ventes horlogères ont gagné 10% l'an dernier.»

Mary Vakaridis Bilan

 



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