En 2003, Chopard Manufacture présentait son tout premier Tourbillon renfermant le calibre L.U.C 1.02. Aujourd’hui, grâce a sa parfaite maîtrise de cette complication horlogère mythique, Chopard présente une nouvelle « Trilogie Tourbillon » basée sur ce même mouvement : Le L.U.C Tourbillon Classic, en or blanc 18ct. Le L.U.C Tourbillon Héritage, renfermant le calibre L.U.C 4TT 3N réalisé en or jaune 18ct. Et une première spectaculaire, le L.U.C Tourbillon Titan SL, avec sa boîte en titane et sa cage de tourbillon en aluminium, une exclusivité mondiale. Ces trois gardes temps sont tous proposés en séries limitées.

Le Tourbillon, une ingénieuse invention

La précision est un thème qui traverse comme un fil rouge les quelque sept cents ans d’histoire de la mesure mécanique du temps. L’univers horloger regorge de pièges susceptibles de la corrompre. C’est ainsi que les montres de poche, portées généralement en position verticale, sont exposées aux agissements d’un ennemi que l’on peut qualifier d’élémentaire, l’attraction terrestre, laquelle exprime ses effets les plus néfastes lorsqu’un défaut d’équilibre affecte le « cœur » de la montre, le couple balancier-spiral : le centre de gravité excentré subit alors une attraction quasiment magique.

C’est pourquoi, depuis des générations, les horlogers s’efforcent de positionner le centre de gravité très exactement sur le centre de l’axe du balancier. La plus grande maîtrise artisanale ne saurait assurer la constance dans le temps de cet état idéal et, tôt ou tard, des défauts d’équilibre réapparaîtront. Ceux-ci ne manqueront pas d’entraîner insidieusement une variation des oscillations du balancier, tantôt accélérées et tantôt ralenties, avec des incidences plus ou moins grandes sur la précision de marche du microcosme du garde-temps.

Les méthodes héritées des horlogers les plus géniaux n’ayant pas permis d’avoir raison du phénomène, seuls des dispositifs non conventionnels pouvaient apporter une solution durable. La formule magique s’appelle compensation, c’est-à-dire l’action de compenser les défauts au lieu de leur illusoire élimination.

L’artifice consista à loger tout le système d’échappement et les organes régulateurs - balancier, spiral, ancre et roue d’ancre - dans un dispositif tournant aussi léger que possible. Animé par le rouage traditionnel, celui-ci effectuait une rotation par minute autour de son axe. Fort logiquement, les erreurs de centre de gravité tournaient aussi en rond en position verticale.

C’est ainsi que des montres de poche dotées du nouveau dispositif avançaient par exemple d’abord un peu pendant trente secondes, avant de retarder de la même portion pendant la demi-minute suivante. Brevetée en 1801 sous le nom de tourbillon, la construction tournante apportait donc la précision recherchée par ce biais.

Les horlogers n’avaient pas à se préoccuper de la position horizontale, la gravitation ne jouant aucun rôle dans ce cas, mais la plus extrême minutie artisanale demeurait, peut-être plus que jamais, requise malgré le tourbillon : le centre de pivotement ne cessait de solliciter des compétences de très haut niveau pour parvenir au subtil équilibre tant convoité.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le tourbillon demeure, aujourd’hui encore où les montres-bracelets régissent les activités temporelles aux quatre coins du globe, l’apanage d’un cercle exclusif de manufactures horlogères qui mesurent la compétence à l’aune des plus hautes exigences.

Une infime différence, caractéristique du fameux point sur le « i », reste pourtant. Vue sous cet angle, la nouvelle L.U.C Tourbillon Titan SL de Chopard Manufacture constitue un véritable produit d’exception dont la somme de caractéristiques excellentes recherche toujours son égal à l’ère des tourbillons portés au poignet les plus sophistiqués.

Envol fulgurant

Généralement, la marche victorieuse vers la voie royale de l’horlogerie mécanique dure quelques décennies. Grâce à d’immenses efforts, un engagement maximal et le recours aux meilleurs professionnels des horizons les plus divers, Chopard a réussi à atteindre l’objectif en quelques années. Aujourd’hui, ces calibres qui, sous le nom de L.U.C, font régulièrement parler d’eux dans les termes les plus élogieux, réunissent un large spectre de spécialités allant du remontage mécanique jusqu’au dispositif à fuseaux horaires multiples. Des thèmes tels que construction extraplate, autonomie de marche ultralongue et mesure de temps courts font autant partie de son vocabulaire que des mouvements de calendrier et sonnerie hautement complexes.

En bref : depuis 1996, Chopard Manufacture livre une preuve après l’autre que nul défi horloger n’est hors d’atteinte pour elle.

L’histoire du tourbillon accompagnée de la signature prestigieuse de Chopard a débuté en 2003. Après plusieurs années de développement, l’entreprise familiale traditionnelle, exemple rare dans le monde horloger dominé par les groupes, était en mesure d’exposer un fleuron des superlatifs.
La L.U.C Quattro Tourbillon est en réalité la première montre-bracelet à tourbillon du monde à remontage manuel, quatre barillets et une réserve de marche de pas moins de 216 heures.

Si le tourbillon a élu domicile dans l’ouverture pratiquée à 6 h sur le cadran, c’était notamment pour des raisons esthétiques. La présentation magistrale fut tout de même précédée de laborieuses recherches sur les lubrifiants qui ont permis à Chopard de minimiser les effets néfastes de la lumière sur la viscosité et la stabilité à long terme de l’huile utilisée.

Parmi les éléments innovants, il convient en outre de citer le balancier quatre bras « Variner », breveté entre-temps. Sa marche est régulée par quatre masselottes fixées parallèlement à la tige du balancier dont le réglage de précision peut s’effectuer sans démonter le tourbillon. Une intégration raffinée dans la serge prévient tout remous perturbant.

Le couple formé par le balancier et un spiral courbe, dont l’accord parfait a requis l’attention la plus minutieuse, est ainsi en mesure de diviser le temps qui passe en huitièmes de seconde précis par une vibration aussi libre que possible. Le tourbillon compense les effets de la pesanteur avec fiabilité.

En 2004, Chopard prolongea simultanément le tourbillon « Classic » de 2003 de plusieurs versions « Steel Wing ». Ce nom percutant ne doit rien au hasard :
il s’inspire du pont de tourbillon dont les lignes déliées dessinent deux ailes d’oiseau.

Chopard Technologies S.A. développe un échappement précurseur à fréquence élevée

Chopard Technologies S.A. à Fleurier, l’entité de développement du groupe Chopard, finalise actuellement la conception d’un échappement novateur à fréquence élevée, capable d’atteindre une cadence de 8 à 10 Hertz. D’une conception totalement nouvelle dans le monde de l’horlogerie, cette prouesse technologique est au bénéfice de deux demandes de brevets.

Comme l’indiquent différentes théories de réglage, plus la fréquence des oscillations du balancier est élevée, plus la marche de la montre sera précise. Une montre mécanique traditionnelle possède une fréquence de 4 Hertz ou quatre oscillations par seconde, ce qui représente quatre allers et retours du balancier en une seconde ou 28’800 alternances (allers simples) du balancier par heure. La prouesse réalisée par le pôle de création technique de Chopard est d’augmenter cette fréquence à une cadence au moins deux fois supérieure.

En effet, l’échappement développé par Chopard Technologies atteint des fréquences comprises entre 8 et 10 Hertz (respectivement 57’600 et 72’000 alternances par heure), la durée entre un tic et un tac étant de 5 centièmes de seconde.

Les porteurs d’une telle montre pourront apprécier le déplacement d’une façon continue de l’aiguille des secondes, sans à-coups.
Cet échappement a été réalisé en utilisant des procédés novateurs, offrant des résolutions et des designs qui ne pouvaient être réalisés par la mécanique traditionnelle.

Deux demandes de brevets ont été déposées et de nombreux tests en laboratoire sont actuellement en cours, afin d’affiner encore ce produit exceptionnel.