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Hors salons, les expositions fleurissent en ville.
 
Le 18-04-2008
de SOJH® - Expositions

Tour de ville des bijoux horlogers

Dès que l'on quitte les luxueuses enceintes du SIHH (Salon international de la Haute Horlogerie à Palexpo) et du WPHH (World Presentation of Haute Horlogerie à Genthod), la visite des autres horlogers exposant à Genève tient de la visite complète de la ville.

Rue de la Synagogue, chez François-Paul Journe on est accueilli par un immense régulateur astronomique dominant tout le salon d'exposition, que, pourtant, la myriade d'Asiatiques confortablement assis autour des tables ne semble pas remarquer, fascinés qu'ils sont par la «répétition minute extra-plate» et le «Centigraphe» que François- Paul Journe leur présente en personne.

Hôtel des Bergues, Antoine Preziuso a envahi un salon du premier étage avec des vitrines bleutées écrin de ses dernières créations. Quelques mètres plus loin c'est Richard Mille qui a également loué un salon. Gardée par deux solides cerbères l'entrée en est interdite... On est loin de l'époque où il la jouait portes ouvertes dans une petite suite à l'étage. Tant Pis.

Hôtel Beau Rivage, Aldo Magada a loué une suite au deuxième étage pour dévoiler (enfin) les montres Badollet. L'accueil y est simple et chaleureux. On commence par une exposition consacrée aux modèles historiques de la marque avant de découvrir les deux collections actuelles: la Classique et la Moderne (rien à voir avec la querelle philosophique du XVIIe siècle), toutes deux uniquement équipées de mouvements tourbillon. L'ensemble étant sobrement présenté avec, en toile de fond, une tête de lit délicieusement constellée de fleurs.

Hôtel La Réserve. C'est devenu une tradition pour la jeune marque Cvstos, qui fête ses trois ans, d'exposer à La Réserve. Chaque année un peu mieux, sur un espace un peu plus grand. Cette année Sassoun Sirmakes a ainsi joué des contrastes entre un salon tout noir dans lequel les nouveaux modèles, seuls éclairés, jaillissent comme des étoiles filantes, et son prolongement constitué d'une tente toute blanche dans les fauteuils de laquelle les clients peuvent se rendre compte de l'extraordinaire évolution de la marque et de ses modèles. En trois ans Sassoun Sirmakes est passé à une production de 3000 pièces par an, à la fabrication de ses propres mouvements et à l'installation très prochaine de grands ateliers en bas de la rue Voltaire. Un beau parcours pour un tout jeune homme et son associé Antonio Terranova.

Jean-Claude Pittard - Tribune de Genève

 



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