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HAUTLENCE, c’est l’anagramme de Neuchâtel et c’est une nouvelle marque suisse fondée par deux jeunes Français, passionnés d’horlogerie. Ils ont simplement eu envie de faire la montre que les marques pour lesquelles ils travaillaient ne pouvaient pas ou ne voulaient pas faire.
Mise au point avec Renaud de Retz, directeur de l’entreprise.
Vous avez créé HAUTLENCE avec l'ambition d'apporter quelque chose de différent, qu'en est-il quatre plus tard ?
Un peu moins de quatre années après la création de la marque, HAUTLENCE est resté fidèle à cette ambition d’apporter quelque chose de différent dans l’affichage du temps mais a dû revoir son planning de développement produits.
Nous souhaitions (et souhaitons toujours puisqu’il est encore permis de rêver !) contourner toute la phase d’empirisme très présente lors de développements horlogers mais avons dû nous rendre à l’évidence très vite et devoir composer avec.
Aujourd’hui, nos ressources internes avec un horloger prototypiste, un horloger de production et un ingénieur concepteur ainsi qu’une machine CNC 3 axes nous permettent de remettre ce plan produit sur de bons rails dans notre optique d’exploration horlogère.
Quel est le code génétique de la marque ? Est-il fondé sur une autre lecture d'heure ? Pourquoi ?
Le code génétique de la marque se fonde sur une nouvelle approche de lecture d’heure avec la mise en avant d’une mécanique propre.
Nous estimons qu’il n’y a de vrai plaisir que dans l’innovation produit. C’est pour cela que grâce à HAUTLENCE - né de la page blanche il y a quatre ans - nous pouvons nous permettre toutes les explorations possibles.
Comment travaillez-vous ?
Nous travaillons d’abord sur des grands principes mécaniques (pas forcément horlogers !) en interne et sans se soucier au départ de la faisabilité. Puis, toujours en interne, nous confions la conception assistée par ordinateur à notre ingénieur concepteur. En parallèle, nous mandatons des designers afin de travailler sur l’aspect général de la montre à partir du mouvement. Intervient alors la mise en plan et le prototypage. Prototypage que nous allons intégrer presqu’intégralement dés réception de notre machine 3 axes. Notre horloger prototypiste assemble enfin tous les composants et la phase de tests peut commencer.
Combien de montres produisez-vous par an ? Quel est votre objectif ?
Nous avons produis et livrés en 2007, 232 montres. Nos prévisions pour 2008 sont de 350 montres.
D’ici à 5 ans, nous prévoyons d’atteindre 800-900 montres par an, avec plusieurs collections (et plusieurs mouvements propres très différents) bien sûr
Quelle montre portez-vous ?
Je porte une HL02, un des premiers prototypes d’il y a quatre ans.
Si vous deviez porter une montre d’une autre marque…
Ce serait une Richard Mille ou une Urwerk.
Edgar – Isabelle Garnerone
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