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C'est peut-être un effet de la décompression collective après les salons horlogers, mais les rumeurs s'affolent concernant les changements de périmètre horloger au sein des groupes de luxe.

Jean-Claude Biver a finalement admis que la maison Hublot avait été cédée au groupe LVMH (Business Montres annonçait hier cette vente : la somme était juste : 380 millions, mais c'étaient peut-être des francs suisses et non des euros).
Rien de nouveau pour ce qui concerne Girard-Perregaux et Ulysse Nardin.

On parle aussi beaucoup, dans les couloirs du groupe Richemont, d'un nouveau venu...

Qui n'en serait d'ailleurs pas un, puisqu'il s'agirait d'une marque déjà liée au groupe par des liens industriels et géographiques. Tout ceci relève évidemment et pour l'instant de la simple rumeur, mais, pour Norbert Platt, le CEO de Richemont (ci-dessus), l'annonce serait imminente : elle ne manquera pas de faire plaisir à ses actionnaires, les petits comme le grand.

En tout cas, Jan Rupert visitera pour la première fois et de façon officielle cette manufacture ce vendredi : un tour du propriétaire ?

Rien en vue pour alimenter ces nouvelles guerres du luxe du côté du Swatch Group , mais il faut également s'attendre à différentes annonces du côté des concurrents indépendants de ces grands groupes.

Je pense notamment à des alliances peu spectaculaires côté médiatique, mais terriblement stratégiques sur le plan industriel : je ne serai pas étonné de mouvements du côté des Chinois du groupe Peace Mark (Hong Kong), qui avancent leurs pions hors d'Asie avec une détermination qui devraient empêcher les ténors helvétiques de dormir s'ils en comprenaient bien les tenants et les aboutissants...
Et, quand je parle de "mouvements", c'est bien de cela qu'il s'agit...