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ANTIQUORUM : une page supprimée dans « Business Montres »
 
Le 27-06-2008
de Business Montres & Joaillerie

A la demande insistante des défenseurs d’Antiquorum et des dirigeants actuels de cette maison d'enchères, une page est censurée dans Business Montres, qui n'en poursuit pas moins sa campagne pour la vérité...

A la demande expresse de Me Christophe de Kalbermatten et à la suite de pressions sur l’hébergeur du site, la page du 30 mai dernier, titrée « Antiquorum : grande scène de western avec l’arrivée des outlaws masqués dans la rue principale », a été censurée, donc supprimée.

Quelles sont les raisons invoquées par le défenseur d’Antiquorum ? Défenseur contre lequel j’aurais du mal à me défendre moi-même, dans la mesure où il n’est pas membre de l’ordre des avocats de Genève, ce qui est assez révélateur de la rigueur de ses pratiques déontologiques…

L’évocation des démêlés de Bernie Chase avec la justice américaine lui a déplu : on pouvait s’en faire une juste idée grâce au document judiciaire cité (lien supprimé lui aussi).

L'information évoquait également le « droit à l’oubli » pour ces épisodes judiciaires, qui ne concernaient, il est vrai, que le fils du « nouvel actionnaire majoritaire » d’Antiquorum (Gerald Chase), mais tout le monde sait, dans la communauté horlogère, à quel point le fils est proche du père.
Tous les participants au récent JCK Show de Las Vegas pourront témoigner que Bernie Chase se présentait lui-même comme le nouveau patron d’Antiquorum…

Respectons donc le « droit à l’oubli » pour Bernie Chase, ainsi que pour son frère Marc, pour ce qui concerne ses démêlés avec Ferrari (autre procès), et soyons généreux pour cette famille Chase, décidément des plus honorables si on ne feuillette jamais les gazette judiciaires.

Autre reproche fait à Business Montres : le fait d’avoir mentionné que Jo Tsukahara, l’actuel président d’Antiquorum Genève, était « plus ou moins intérimaire ».

Je me demande bien comment on peut qualifier la situation d’un président qui n’a plus le soutien, ni de son ancien actionnaire (Artist House), ni de son nouveau propriétaire (Forever Most Investment), mais qui procède, de sa propre initiative et sans autorisation légale de son actionnaire, à des augmentations de capital plutôt sujettes à caution (comme s’en est alarmée la justice suisse, à Zürich)…
Augmentation de capital d’ailleurs toujours refusée et bloquée par les juges de Zürich, ce qui rend l’autorité de Jo Tsukahara pour le moins… provisoire (synonyme d’intérimaire) et chancelante !

Enfin, dans la page censurée, il y avait un allusion à l’IRS américaine, administration chargée de réprimer les fraudes fiscales. Allusion qui a déplu au défenseur d’Antiquorum. Donc acte…

Au sujet de cette fraude fiscale, on trouvera, sur le blog d’Osvaldo Patrizzi, la relation d’une bien étrange rumeur concernant les « rétro-commissions » qui auraient accompagné la vente d’Antiquorum à Artist House : selon des sources japonaises (apparemment bien placées pour avoir connaissance de tels « dessous de table »), trois millions de dollars de commission auraient circulé sur les comptes d’un des nouveaux administrateurs d’Antiquorum Genève (voir nos informations du vendredi 20 juin).

La dernière fois que cette rumeur m’était parvenue, on parlait d’un total de neuf à dix millions de « commissions » attribuées en sous-main sur les trente millions de la transaction officielle.

Ce n’était évidemment qu’une très méchante rumeur concernant cet honorable administrateur, qui n’aurait pas manqué de déclarer au fisc américain une telle somme, même si elle avait été versée sur ses comptes à Hong Kong et à Monte Carlo…

Osvaldo Patrizzi prendrait-il le risque de lâcher une telle information sans « biscuits » ? Je me pose la question…
J’imagine que les investisseurs de Forever Most, floués et évincés par la faction Tsukahara, n’ont pas l’intention de se laisser « plumer » sans réagir. Leur proximité avec Artist House Holdings, l’ancien propriétaire, leur ouvre un accès à bien des aspects occultes du dossier.

A mon avis, le règlement de comptes ne fait que commencer…

••••• Un dernier mot sur la stupidité de cette censure, puisqu’il suffit de taper « Antiquorum : grande scène de western avec l’arrivée des outlaws masqués dans la rue principale » sur n’importe quel moteur de recherches pour retrouver l’information intégrale.
J'imagine que Me Christophe de Kalbermatten aura un peu plus de mal à faire plier Google...

 



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