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Business Montres révélait le dernier renversement d’alliance dans l’affaire Antiquorum (la capitulation des actionnaires sino-nippons face à la famille Chase).
Nouvel épisode dans la foulée, sans lien direct apparent : Mark Schumacher, qui était COO de Patrizzi & Co Auctioneers, quitte le navire dans les remous de l’été.
Le camp Patrizzi traverserait-il une mauvaise passe ?
Le dossier Antiquorum-Patrizzi n’est pas facile à suivre, constatait récemment Business Montres.
Entre les fiévreuses manœuvres de Yo Tsukahara, l’actuel président (qui s’est imposé comme un fin manœuvrier et un ecellent joueur de go !), les contre-attaques rageuses d’Osvaldo Patrizzi, les piteuses volte-faces des investisseurs sino-japonais, les dollars miraculeux des actuels propriétaires californiens et le lancement belliqueux du nouveau concept commercial de Patrizzi & Co Auctioneers, il y a de quoi se laisser distancer...
Toutes ces machiavéliques subtilités ont certainement fini par lasser Mark Schumacher, cet ancien du Swatch Group qui avait investi à titre personnel dans Patrizzi & Co Auctioneers (la nouvelle société d’enchères d’Osvaldo Patrizzi) et qui en était le COO. Il n'était d'ailleurs pas pour rien dans l'indice de confiance accordé à l'équipe Patrizzi.
Son portrait et sa biographie ont brutalement disparu du site de Patrizzi & Co (www.patrizziauction), maison dont il semblerait avoir été remercié sans tarder.
« D’un commun accord » et en toute amitié, comme il se doit et comme on dit entre gens polis…
Dommage collatéral d'une bataille où il s'était probalement fourvoyé, non sans une certaine naïveté !
On en déduira qu’il n’est pas toujours facile pour un placide Suisse alémanique de se faire aux circonvolutions alla milanese où excelle un Osvaldo Patrizzi. Surtout dans le cadre d’une start-up monothéiste et dans le maëlstrom d'une incessante furia judiciaire.
La vie des enchères n'est pas un long fleuve tranquille : la longue cohorte des anciens cadres supérieurs d'Antiquorum, partis sans illusions les uns après les autres, peut en témoigner !
Peut-être Mark Schumacher a-t-il été traumatisé, dans son orthodoxie et son éthique, par la gestion latino-romantique allègrement pratiquée par un Osvaldo Patrizzi plus décidé que jamais à aller de l’avant, sans s’encombrer de considérations pour une intendance « qui suivra », comme le disait le général de Gaulle.
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