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(EXCLUSIF) La collection de Rolex rassemblée par Davide Blei est une des plus belles du monde.
Ces pièces de légende seront vendues par Patrizzi & Co à Milan, le 14 décembre prochain.
Une belle conclusion pour l’année du centenaire de la fondation de Rolex.
D’abord annoncée à l’automne 2007 chez Antiquorum (donc après le limogeage d’Osvaldo Patrizzi), puis repoussée par le vendeur faute d’une garantie bancaire satisfaisante, la vente des Rolex de la collection constituée par Davide Blei sera finalement assurée par la nouvelle maison d’enchères d’Osvaldo Patrizzi, Patrizzi & Co Auctioneers, le 14 décembre prochain, à Milan.
Constituée d’environ 130 pièces, estimée à près de 4,5 millions d’euros (7,2 millions de francs suisses), cette collection sera exposée auparavant à Genève (dans les nouveaux locaux de Patrizzi & Co), à Londres (chez Asprey, sur Bond Street) et sans doute ailleurs en Italie, patrie historique des Rolexomaniaques.
La collection Blei est considérée comme exceptionnelle moins par sa quantité (elle compte moins de pièces que la collection Mondani, dispersée cette année) que par la rareté et l’exclusivité des montres qui la composent. Alors que Guido Mondani s’attachait à rassembler le plus de références possibles, Davide Blei (ci-dessus), un élégant et richissime sexagénaire milanais, qui a également possédé la plus importante collection privée de Patek Philippe, s’est spécialisé dans les pièces uniques (ou presque) et dans les exécutions hors du commun.
Collectionneur d’art contemporain, Davide Blei reste passionné par les montres, mais il lui semble que sa collection a aujourd’hui atteint sa valeur maximum et qu’elle ne pourra guère s’enrichir de nouvelles pièces à la hauteur de ses prétentions très élevées. D’où le fait qu’il ait cédé à la tentation de vendre, et son vieil ami Osvaldo Patrizzi était le mieux placé pour organiser une dispersion « vintage » qui devrait clore en beauté l’année du centenaire de la fondation de la marque Rolex.
Conformément à la nouvelle ligne « éditoriale » d’Osvaldo Patrizzi, le catalogue de cette vente – organisée selon le concept « zero commission » – devrait rester exclusivement numérique (on-line). On y trouvera des pièces comme la Rolex 6062, une triple date à phases de lune « star dial » à peu près unique en or rose (estimation probable à 150-200 000 euros) ou une Rolex Submariner « James Bond » quasiment « neuve » qui pourrait atteindre les 150 000 euros. Ainsi que de nombreux chronographes « pré-Daytona » (des Tropical, des Antimagnetic, des Monoblocco, des Jean-Claude Killy, dans différents ors ou en acier), tous plus recherchés les uns que les autres.
Une parenthèse se referme...
Alors qu’Antiquorum a décidé d’annuler sa traditionnelle vente de septembre et ferme son bureau parisien, la vente Blei semble au contraire confirmer le retour d’Osvaldo Patrizzi au meilleur niveau d'exigence et de qualité…
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