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GoS pour Gustafsson o Sjögren, nom des deux fondateurs de cette nouvelle fabrique de montres, qui travaille ses cadrans en damas, une technique artisanale de pliage et de soudage de l’acier qui remonte à la plus haute Antiquité.
Avec deux noms comme Johan Gustafsson et Patrik Sjögren, il valait mieux abréger, avec un O qui se traduit par & dans à peu près toutes les langues. Va donc pour GoS, ce qui sera plus facile à prononcer.
Le premier, Johan Gustafsson, 44 ans, est considéré comme un des meilleurs couteliers européens et une spécialiste du damas, cette technique traditionnelle de forge de l’acier, qui a donné aux guerriers des âges héroïques leurs meilleures épées, qu’elles soient vikings, arabes, espagnoles ou japonaises. En pliant et en soudant des feuilles d’acier, on crée des « dessins » à la surface de l’acier et on peut ainsi allier tantôt les qualités d’acier (une pour la rigidité, une autre pour le tranchant) ou les couleurs, pour un effet décoratif.
Installé à Norsholm, Johan Gustafsson a sous les yeux les restes d’une ancienne forge viking et c’est cet héritage qu’il est décidé à faire revivre à travers ses couteaux, puis, désormais, à travers ses montres.
Patrik Sjögren est un scientifique passionné de mécanique autant que de high-tech, mais c’est surtout un maître-horloger sorti de l’école suédoise d’horlogerie (agréée Wostep) en 2007 avec, ne prime, un certificat Breitling. C’est lui qui est chargé de la partie purement horlogère des opérations.
Danemark, Norvège, Suède, Finlande et même Islande: toutes les grandes nations scandinaves sont désormais représentées dans l’arc horloger européen.
GoS ne prétend pas relever de la haute horlogerie, mais les mouvements sont strictement Siww Made (Unitas retravaillés et redécorés par ETA pour les Predator, modifications par Soprod pour les Fire) et les finitions au meilleur standard de l’industrie helvétique.
La vraie identité de la marque est à trouver dans l’inspiration nordique des collections et dans le « style viking » des cadrans, forgés à l’ancienne comme des lames d’épée. Cette technique de travail permet d’assurer que chaque cadran, et donc chaque montre, est absolument unique par le dessin original des tronçons d’acier dont il est composé.
Il existe pour l’instant deux collections : Predator (boîtier noir) et Fire (boîtier rose). Elles se différencient par le « flammage » du cadran et par le décor du damas. A noter, le « shuriken » présent sur tous ces cadrans.
Des montres de passionnés pour amateurs passionnés : chaque pièce portera fièrement la signature du « forgeron » (séries limitées à 200 pièces).
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